Pas de pitié pour la croissance

Où situer les Rencontres Internationales des Arts Multimédia sur l’échiquier de la création à Marseille ? Entre pratiques musicales débrydées et art contemporain, à mi-chemin entre les avant-gardes d’hier et d’aujourd’hui ? C’est fort probable...

Manifestation phare de Marseille 3013, la Trocadance souffle en avance ses cinq bougies d’anniversaire. Avec une ambition grandissante.

« Osez ! », préconise l’équipe de l’association En Mouvement qui, depuis 2003, soutient à la fois la création émergente, la mixité sociale et la transversalité des arts à travers le festival Impressions Visuelles et Sonores. Une démarche ambitieuse qui s’appuie sur la volonté de fédérer les structures, les collectivités, le public, et les arts.

Le Théâtre des Salins de Martigues est l’une des soixante-dix scènes nationales françaises, qui a pour mission d’être un lieu de production et de diffusion de la création contemporaine dans le domaine du spectacle vivant. Le 10 octobre, de 16h à minuit, de la cour aux terrasses en passant par le grand plateau, c’est la fête pour les vingt ans du théâtre. L’occasion pour Gilles Bouckaert, son directeur depuis deux ans, de commenter avec nous l’album de jeunesse de ce théâtre qui bénéficie d’une belle réputation locale et nationale.

Des années qu’on attendait une exposition Gilles Barbier à la Friche, dont l’artiste est l’un des fondateurs. C’est chose faite aujourd’hui avec l’exposition Echo Système, qu’il faut voir comme un itinéraire au sein de son oeuvre plutôt que comme une rétrospective. Gilles Barbier n’en a pas encore l’âge, et l’énergie féroce qui anime son travail nous fait penser qu’il n’est pas encore au bout de ses forces.

Avant même de commencer, le festival Portes Ouvertes Consolat (POC) aiguise notre curiosité avec un flyer coloré, à l’image d’une dixième édition qui s’annonce à la fois joyeuse et intrigante.

Architecte de génie, Le Corbusier a donné à Marseille un lieu de vie qui continue d’exister après lui. Pour le cinquantenaire de sa disparition, les habitants, aidés de l’association les Pas Perdus, se réapproprient leur unité d’habitation à travers une exposition mêlant hommage et tranches de vie.

Au Lièvre de Mars, une vingtaine d’artistes redonnent au billet de banque tout son sens et sa dimension esthétique.

Le What’s up dépoussière son Grenier ! Le quartier de la Plaine s’enrichit ainsi d’un nouvel espace d’exposition au sein du restaurant. Une raison supplémentaire de s’arrêter dans la rude montée qui relie les Réformés à la Plaine.

Le Festival Films Femmes Méditerranée propose pour son dixième anniversaire des regards forts et attachants sur une Méditerranée marquée par l’exil et la guerre.

Durant trois jours au Vidéodrome 2, l’équipe de Survivance propose un panorama des films qui ont traversé la structure, le plus souvent en présence des réalisatrices et réalisateurs.

Le Marseille Web Fest investit le Théâtre Joliette Minoterie pour la cinquième édition d’une manifestation consacrée à la série digitale, phénomène audiovisuel qui puise allègrement dans le cinéma de genre, de la science-fiction à l’animation.

L’Institut de l’Image d’Aix-en-Provence propose au mois d’octobre un cycle cinématographique consacré à l’un des plus importants réalisateurs de l’histoire, John Ford, qui sera par ailleurs à l’honneur de nombreuses salles régionales via Cinémas du Sud.

Le premier week-end d’octobre, le cinéma le Méliès de Port-de-Bouc lance un pari de taille : inviter quinze cinéastes à présenter quinze films. Une belle plongée cinématographique et conviviale, pour une croisée des regards pleine de promesses.

Près d’Aix-en-Provence, Rousset accueille la dixième édition de la journée Courts-Bouillon, organisée par les Films du Delta, qui met le court-métrage à l’honneur.