Être artiste en 2020

Tatiana Trouvé

Dans son premier livre d’artiste, en 2005, les dessins fantômes deTatianaTrouvé révèlent ses sculptures / installations comme on ne les avait jamais vues.

Stéphanie-Lucie Mathern

par Laurent Perez

Stéphanie-Lucie Mathern, née en 1985, expose pour la première fois à Paris, à la galerie Pascal Gabert, en octobre, ses peintures agressivement expressives, miroirs un peu sales des passions du monde.

Kenneth Goldsmith

par Christophe Le Gac

Le 11 octobre 2020, Kenneth Goldsmith reçoit le prix François Morellet pour son ouvrage Duchamp Is My Lawyer. Après celui décerné par le MoMA en 2013, Poet Laureate, il s’agit du deuxième prix littéraire, remis au sein d’un musée contemporain, qui vient récompenser cet auteur. Ici, le château de Montsoreau s’est associé aux Journées du livre et du vin de Saumur. Dans l’esprit du LipstickTraces (1989) de Greil Marcus, l’auteur new-yorkais y dresse une histoire de l’art des avant-gardes modernes et postmodernes à travers la « culture libre » propre à la démocratisation internet. Occasion de rappeler l’importance prise par son œuvre la plus controversée, www.ubu.com.

Musée de l’Orangerie

par Catherine Francblin

Les retrouvailles avec le musée de l’Orangerie constituent l’une des perspectives les plus réjouissantes de cette rentrée tant l’endroit nous a offert depuis quelque temps des expositions de qualité. Que nous réserve la saison prochaine ? Le point avec Cécile Debray qui, après trois ans à la direction du musée, poursuit la métamorphose de l’institution en proposant un nouvel accrochage de la collection, ainsi qu’une exposition sur le séjour de Giorgio De Chirico à Paris, moment où il conçoit son œuvre métaphysique (du 16 septembre au 14 décembre 2020).

Brecht Evens

par Laurent Perez

Du 12 septembre 2020 au 31 janvier 2021, et à 34 ans seulement, le dessinateur belge Brecht Evens fait l’objet d’une rétrospective au Cartoonmuseum de Bâle, une des plus importantes institutions européennes consacrées à la bande dessinée avec les musées de Bruxelles et d’Angoulême. Cette exposition donne la mesure de son apport dans un art qui achève de digérer la révolution du roman graphique, actuellement en vogue. En quatre livres, Evens a ouvert une voie nouvelle qui dépasse ce dernier.

Alain Fleischer

par Étienne Hatt, Catherine Millet

À la vitesse des idées

Gilles Barbier et Winshluss

par Richard Leydier

Gilles Barbier et Winshluss se connaissent bien. Ils exposent du 10 septembre au 24 octobre dans les deux espaces de la galerie Georges- Philippe et Nathalie Vallois, laquelle fête trente ans d’activités.Trans- générationnelle dès ses débuts, exposant à la fois jeunes plasticiens et nouveaux réalistes, la ligne de la galerie a évolué pour explorer aussi les territoires de l’illustration. D’où Tomi Ungerer, ou Winshluss (de son vrai nom Vincent Paronnaud), auteur émérite de BD, animateur de la revue Ferraille, et encore cinéaste (Persepolis, avec Marjane Satrapi). Ça tombe bien, l’œuvre de Barbier s’est grandement nourri des images à bulles. Cet entretien croisé tente de démêler la pelote.

Martin Barré

par Erik Verhagen

Le Centre Pompidou, après le MAMCO de Genève, rend enfin hommage à Martin Barré (1924-1993) du 14 octobre 2020 au 4 janvier 2021. Hommage tardif du Musée national à l’un des peintres français les plus importants de la seconde moitié du 20e siècle, il est vrai figure très singulière. Commissariat de Michel Gauthier.

Edward et Nancy Reddin Kienholz

par Richard Leydier

Du 5 septembre au 24 octobre 2020, la galerie Templon expose, dans son espace de la rue du Grenier-Saint-Lazare à Paris, les œuvres d’Edward et Nancy Reddin Kienholz (respectivement 1927-1994 et 1943-2019), artistes qu’elle représente désormais en Europe. On a peu vu les œuvres des Kienholz en France jusqu’à présent, ou alors il y a longtemps (années 1980), dans les galeries Zabriskie et Maeght. C’est donc un véritable événement.

Hubert Duprat

par Camille Paulhan

« Corail Costa Brava ». 1994-2016. Corail rouge de Méditerranée, mie de pain. 25 x 25 x 25 cm. (Musée d’art moderne de Paris ; Ph. J. Vidal) Artiste rare et inclassable, déjouant les catégories et réunissant les contraires, Hubert Duprat bénéficie d’une première rétrospective d’importance au Musée d’art moderne de Paris, du 18 septembre 2020 au 10 janvier 2021 (commissariat : Jessica Castex).

La leçon de Vladivostok

par Thibaut de Ruyter

Le nom de Vladivostok évoque une mythique et lointaine Russie extrême-orientale et un ouvrage : Sur le fleuve Amour de Joseph Delteil, publié en 1922. Thibaut de Ruyter connaît bien la ville et son univers. Il en tire une certaine philosophie.

Persistance des petits volcans

par Camille Paulhan

Comment, aujourd’hui, transmet-on dans les écoles aux étudiants et étudiantes un devenir artistique ? Telle est la question à laquelle cette enquête auprès de nombreux enseignants en écoles d’art entend répondre.

Éric Laurrent

par Richard Leydier

Raconter une histoire

Roberto Bolaño

par Richard Millet

Les Œuvres complètes de Roberto Bolaño (1953-2003), dont les éditions de l’Olivier entament la publication, consacrent un auteur contemporain majeur, voué à la littérature comme à une expérience totale.

Alexandre Leupin

par Jacques Henric

L’hérésie poétique

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