Outre-mer nature

Un vaccin validé par l'OMS

Le célèbre festival du film documentaire se tenait de nouveau en présentiel cette année. Au-delà des projections, l’événement, qui rassemblait le petit monde de l’aventure, était un prétexte rêvé pour de passionnants échanges entre voyageurs.

Héritage de l’histoire coloniale française, les Outre-mer disposent, à l’heure du réchauffement climatique et des mesures sur le climat, d’un capital remarquable pour prendre rendez-vous avec l’avenir. Des zones côtières au cœur des îles, cette nature verdoyante fait l’objet de toutes les convoitises, et incarne un enjeu de préservation majeur.

Depuis près de cinquante ans, le Conservatoire du littoral inscrit son action dans la préservation et la reconquête des espaces naturels dégradés. Sur les rivages d’Outre-mer, cela passe par la recherche d’un juste équilibre entre la protection des écosystèmes locaux et l’inexorable pression urbaine sur les zones littorales. Des rivages la Réunion et Mayotte, de la Guadeloupe à la Martinique, en passant par la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, ce sont près de 68 000 hectares qui se trouvent aujourd’hui placés sous la protection du Conservatoire du littoral en Outre-mer.

Rare pays à posséder des îles dans quatre océans, la France doit faire face à son héritage colonial. En mai 2019, c’est la première fois qu’un président de la République assiste à la journée nationale des mémoires, de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Au-delà du symbole, l’objectif est de construire une mémoire collective plurielle autour de valeurs partagées et de contribuer au sentiment d’appartenance commune.

Des îles en chapelets des Antilles, baignées d’effluves tropicaux, jusqu’aux rivages océaniques de Saint-Pierre-et-Miquelon, les Outre-mer par-delà l’Atlantique affichent toute leur diversité, sans jamais renoncer à leurs caractères sauvages.

L’histoire de la Martinique est indissociable du patrimoine écologique et culturel de son littoral, façonné à la fois par les éléments naturels et les activités humaines.

Bordée à la fois par la mer des Caraïbes et par l’océan Atlantique, divisée entre la France et les Pays-Bas, la petite île de Saint-Martin est une destination de vacances très prisée. Aujourd’hui, elle doit trouver sa place pour développer un modèle touristique plus durable.

Entre plages sauvages, sports nautiques, gastronomie locale et baies de rêve, l’île de tous les superlatifs attire les touristes venus de tous les horizons pour séjourner le temps d’une escapade chic et nature. Au risque de fragiliser les écosystèmes locaux.

Sable blanc, lagons turquoise, forêt tropicale et cocotiers. Tout l’éventail des charmes naturels de la Guadeloupe défilent au seul nom évocateur des îles des Petites Antilles. Des images et des sites à préserver face aux multiples pressions du tourisme.

Baptisées « l’archipel des onze mille vierges » lors de sa découverte par le navigateur portugais Joas Alvarez Fagunde en 1520, les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon sont aujourd’hui le seul archipel français de l’Atlantique nord. Des falaises de la côte aux plaines parsemées d’étangs, les espaces de nature sauvage sont encore nombreux mais subissent une importante pression foncière.

En Guyane, patrimoine historique, biodiversité et mémoire culturelle riment avec écotourisme à taille humaine.

Sous un climat tropical baigné de soleil, on se laisse envoûter par la douceur de l’océan Indien et la puissance des éléments naturels.

Située au large des côtes orientales d’Afrique et à l’entrée du canal de Mozambique, l’île de Mayotte fait partie intégrante de l’archipel des Comores.