Quand les chefs-d’œuvre livrent leurs secrets

Angelin Preljocaj réenchante la cour Lefuel récemment restaurée en y donnant une nouvelle version de son Boléro. Lors de deux soirées extraordinaires, la création chorégraphique dialoguera avec l’architecture et les collections du musée.

Ce dessin signé Muhammad Sharif, très probablement conçu dans la capitale du Khanat de Boukhara au début du XVIIe siècle, vient rejoindre une peinture du même auteur, entrée dans les collections du Louvre grâce au fameux legs Georges Marteau.

Le petit Écorché en bronze de 1776 que vient d’acquérir le musée est un chef-d’œuvre de fonte et de ciselure, un objet d’art de grand raffinement, alliant beauté plastique et intérêt scientifique.

Georges Pébereau et sa petite-fille Alexandra, tous deux disparus, aimaient admirer les dessins qu’ils conservaient. Ces moments de plaisir seront désormais partagés avec le public du musée grâce aux huit feuilles offertes.

Par l’intermédiaire de leur fondation GRoW@Annenberg, ces Franco-Américains sont profondément engagés en faveur de l’éducation et de la culture. Grâce au Fonds de dotation du Louvre, ils soutiennent désormais la publication des catalogues du musée.

« La réussite tient d’abord dans la confiance mutuelle entre les acteurs »

La Pietà de Cosmè Tura est en cours de restauration : c’est l’occasion d’examiner de près ce chef-d’œuvre et de s’immiscer dans le dialogue entre deux experts, la restauratrice et le conservateur. Écoutons-les.

Exploit technique, l’entretien des 600 mètres carrés de décor de l’escalier Mollien vient de s’achever : se révèle une harmonie en blanc et or, que nul ne soupçonnait plus.

Couronnement du plafond du somptueux escalier Mollien, la décoration peinte du médaillon central fut confiée en juillet 1869 à Charles Louis Müller.

Le site de Byblos est entré dans une nouvelle période de fouilles. Les premières découvertes sont montrées au Louvre, avec les collections que conserve le musée depuis les grandes missions des XIXe et XXe siècles.