Michel Laclotte

« J’avais l’illusion de mieux connaître le musée que les conservateurs »

Ces deux plaques, dont la destination et la présentation originales restent inconnues, viennent enrichir le bel ensemble d’armes et d’objets damasquinés conservé au Louvre et la série des portraits d’Henri IV du musée. Mais qui est la belle qui l’accompagne ici ?

Offert par Henri Schiller en l’honneur de Daniel Alcouffe, directeur du département des Objets d’art de 1982 à 2004, un objet exceptionnel vient de trouver sa place dans le décor de la chambre d’Effiat.

Grâce au mécénat de la Fondation La Marck, le musée a pu acquérir au titre de l’Histoire du Louvre une aquarelle représentant les salles du Tibre et du Gladiateur vers 1817, attribuée aux architectes Percier et Fontaine et restée dans la descendance du second.

Un explorateur du XIXe siècle

Fondé en 2001, l’Institut national d’histoire de l’art a pour vocation de développer l’activité scientifique et la collaboration internationale dans le domaine de l’histoire de l’art et du patrimoine. Son ancien directeur Alain Schnapp rappelle le rôle fondamental joué par Michel Laclotte dans l’invention de l’INHA.

Michel Laclotte s’est passionné pour les primitifs français et italiens des années 1950 jusqu’à la fin de sa vie. En témoignent la création du musée du Petit Palais d’Avignon, des catalogues et expositions remarquables, ainsi que de superbes acquisitions pour le Louvre...

C’est pour rendre hommage à Michel Laclotte, que la passion pour les primitifs italiens avait conduit à fréquenter régulièrement la galerie Sarti, que Claire et Giovanni Sarti ont offert au musée une œuvre rare de Nicola di Ulisse da Siena.

Alors qu’il vient de faire paraître Baudelaire. L’Art contre l’Ennui Ci-contre à l’occasion du bicentenaire du poète, Stéphane Guégan dépeint ici un critique d’art et un visiteur assidu du musée du Louvre.

La nouvelle présidente-directrice du musée du Louvre et le président du Centre Pompidou ont été nommés à quelques jours d’intervalle. Ils parlent de leur souhait de mener des actions communes, avec le président du musée d’Orsay, récemment nommé lui aussi, pour retrouver, dans un esprit de liberté, la cohérence de la collection nationale.

Le département des Antiquités orientales entretient des relations profondes avec Byblos, site emblématique de la riche histoire du Liban. Arrivées dès 1860, les collections témoignent de la culture de cette ville portuaire fondée vers 7000 avant J.-C., et notamment de ses échanges avec l’Égypte. En 2019, le Liban a y repris les fouilles en partenariat avec le Louvre.

La récente restauration du Lion de Mari s’est appuyée sur une nouvelle analyse extrêmement fine des matériaux. Sophie Cluzan raconte comment cette opération a conduit à porter un regard neuf sur cette œuvre insigne qui conserve encore une part de mystère.

« L’art du portrait dans les collections du Louvre » est la première exposition organisée à la Pinacothèque nationale d’Athènes rénovée cette année.

La circulation des objets et des formes, entre la Chine et le monde islamique, a été intense et durable. Cette histoire mal connue fait pour la première fois l’objet d’une grande exposition.

« Arts de l’Islam. Un passé pour un présent » : dix-huit expositions viennent de débuter dans dix-huit villes françaises (lire Grande Galerie n0 56). Rémi Labrusse, professeur à l’université Paris Nanterre et membre du conseil scientifique de ce projet, en rappelle les enjeux majeurs.