Le commun des motels

Comme aux Etats-Unis, il y a eu un âge d’or du motel en Suisse, dans la seconde moitié du XXe siècle. La plupart des établissements ont disparu aujourd’hui, tristement, mais ils étaient encore relativement nombreux en 2003 et 2004, quand la photographe Catherine Leutenegger a parcouru le pays à leur découverte. Ses photographies, où l’on retrouve les ingrédients habituels du thème (désuétude, absence, lumière), invitent à la mise en perspective (non, ce n’est pas en Amérique), et distille un plaisir esthétique subtil, qui trouve son origine dans une composition très travaillée.

Parcourant l’histoire du motel américain, Laurent de Sutter, philosophe, professeur et éditeur, nous raconte la lente dégringolade d’un lieu inextricablement lié à la route, du rêve qu’il incarna dès son apparition en 1925 en Californie, à la diabolisation dont il fit progressivement l’objet dès les années 1960, annonçant sa disparition actuelle, quand bien même certaines associations de préservation du patrimoine essaient d’en sauver la mémoire. C’est qu’en fait de lieu, le motel est bien plutôt un « entre-lieu » placé sous le signe du transitoire.

Lieu cinématographique par excellence, le motel a vu ses origines naître exactement en 1925, sur une route située quelque part entre Los Angeles et San Francisco. Popularisé après-guerre, entre autres grâce au septième art, cet hébergement hôtelier d’abord dédié aux automobilistes américains évoque forcément quelques films. Sélection.

Des serpents qui mettent au point mort un chantier à CHF 17 millions : les travaux de réfection de murs d’autoroute le long du lac Léman ont donné lieu à une évacuation massive de vipères, un scénario totalement inédit qui met en lumière certaines nouvelles contraintes qui touchent les milieux routiers. Les reptiles ont repris leurs quartiers ce printemps. Reportage.

Tout a commencé, comme souvent, entre potes, autour d’un barbecue. Une nostalgie de la « meule », sans doute accentuée par le goût du houblon, et la profondeur de la nuit. Aujourd’hui, les Mobyboys, qui nous viennent d’Annecy, parcourent les routes de l’Hexagone au volant de leur deux-roues vintage, ravivant le style de vie d’une époque et, il faut le dire, la sensation de l’aventure. En 2017, ils ont rejoint Monaco par la Route des Grandes Alpes. En 2018, ils n’ont pas tremblé devant les Pyrénées. Mais où s’arrêteront-ils ?

115 ans pour un motard, c’est vieux. Beaucoup de possesseurs de permis deux roues rêveraient de rouler aussi longtemps, de ne pas être stoppés par la vieillesse. Mais peu d’entre nous fêteront leurs 115 ans derrière un guidon. Et pourtant, à 115 ans, Harley-Davidson est dans la fleur de l’âge. La marque a déjà une grande histoire, un musée qui retrace toutes ses révolutions – et encore de belles machines à créer.