Claude Lévi-Strauss

« Race et culture » est d’abord une conférence prononcée en 1971 avant de constituer le texte d’ouverture d’un recueil d’articles publié en 1983, intitulé « Le Regard éloigné ».

Entre Montaigne et Rousseau

Claude Lévi-Strauss a toujours détesté la polémique, mais il n’a cessé de la susciter, la plupart du temps à son insu.

« Protéger la diversité sous toutes ses formes »

Plus que Tristes Tropiques, c’est Saudades do Brasil, un album de photographies prises entre 1935 et 1939 à São Paulo, dans la Serra da Mantiqueira, le Santa Catarina et le Goiás, chez les Indiens cadu- veo, les Bororo et les Nambikwara, en Amazonie, à Cuiabá et Salvador de Bahia, qui est le plus fascinant dans l’aventure sud-américaine de Claude Lévi-Strauss.

Parmi les grands intellectuels, Claude Lévi-Strauss est non seulement l’un des rares à s’intéresser à la musique mais à l’intégrer dans son travail : « La musique et la mythologie sont des machines à supprimer le temps, si bien qu’en écoutant la musique et pendant que nous l’écoutons, nous accédons à une sorte d’immortalité. »

Pour l’épaisseur de votre bifteck et pour nos rêves

En juillet 2019, en Norvège, un fait divers passa relativement inaperçu: 200 rennes furent retrouvés morts de faim à cause du réchauffement climatique.

De la rue d'Ulm au Panthéon, Maurice Genevoix, écrivaine de guerre

Le 11 novembre 2020, Maurice Genevoix est entré au Panthéon en tant que « porte-étendard » de la génération du feu, entraînant avec lui la grande cohorte de toutes celles et ceux de 14, allégorie de la France com- battante. Ce n’est donc pas le soldat qui a été honoré mais l’écrivain, qui avait offert à la mémoire de ses frères d’armes l’immortalité des mots, au long des pages de Ceux de 14.

Écrivain, poète et membre de l’Académie française, Maurice Genevoix est l’auteur d’un des plus beaux témoignages de la Première Guerre mondiale, où il combattit et fut grièvement blessé. En décembre 1977, en porte-parole des anciens combattants, il rappelle, dans les pages de la Revue des Deux Mondes, l’importance de commémorer l’armistice du 11 novembre, hommage dû aux sacrifices de ces « obscurs ouvriers de la victoire » partis affronter la mort, ceux qui demeurent et ceux qui ne sont plus.

Le 11 novembre 1920, la dépouille d’un soldat français non identifié, mort durant la Première Guerre mondiale, fut portée au Panthéon avant d’être installée dans une salle du pilier gauche de l’Arc de Triomphe.

Drôle de pays que le Canada.

Le prix de l'indécision