Québec, au boutt de toutt

En décembre, par hasard, une fois. Ce serait l'hiver et ses bourrasques de lames de rasoir, au loin : la fête du Commerce et le jour de l'an 77, dans un pays pour colonisés de luxe, quelque part. Il y aurait une ville, et dans la ville, en plus des gens qui grouillent tels que des fourmis, le spectacle du monde du spectacle. Attendre à -22 longtemps, écrasé dans la foule magma qui appelle pour les portes., un jeudi soir, serait représentatif de cette époque-là. Lentement, grouillant dans les escaliers douteux, s'engouffrant par la seule porte ouverte, au milieu, au bout d'un moment, la foule pénètre dans la salle "Le Plateau", l'endroit est réputé, le son n'y est pas moche, on entre.

Gilles Valiquette est en ville et se porte bien

C'est un gros livre qui vient de sortir écrit par un québécois, professeur de science-politique à l'Université McGill (entre autres), formé à l'école de sociologie de Chicago, la plus avancée au monde. Daniel Latouche, dans un long monologue dru, réaliste, fondé sur des données très "scientifiques" mais partant du fait que rien ne va changer au Québec dans les 25 ou 30 prochaines années, ni les gens, ni leur niveau de conscience, ni le type de société dans laquelle ils vivent, ni les sources d'énergie ou d'inspiration auxquelles ils puisent. Au bout d'une longue course au développement et à la complexité que rien ne viendra entraver, au contraire, Daniel Latouche projette l'image d'une société d'abondance et de compromis "refroidie"parce qu'elle aura atteint le boutt de toutt. Autrement dit, une société sans âme. Quoi d'autre ? Sinon l'Utopie, mais l'utopie réalisable. Daniel Latouche ne voit pas comment, mais il le souhaite.

Savoir que l'énergie cosmique existe et qu'à Findhorn ou ailleurs elle fait des miracles par le fait de gens exceptionnellement branches, est une chose. Verifier par soi-même l'existence de cette énergie et faire des expériences simples mais convaincantes et utiles en est une autre. Nous vous proposons d'essayer et alors des événements comme ce qui se passe a Findhorn vous paraîtront moins improbables.

Le coeur végétal de la Grande Pyramide

Vers la fin de l'après-midi le 18 décembre dernier, le capitaine George Papacopoulos conduisait son très vieux bateau-citerne, le Argo Merchant navigant sous pavillon de complaisance libérien vers les immences raffineries du nord de New York.

Le mystère de l'origine du zodiaque