- Scopalto Luc Hernandez, pouvez-vous vous présenter ?
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Luc Hernandez je suis journaliste depuis 2001. J’ai travaillé pour différents titres de la presse écrite, j’ai notamment été chroniqueur culturel à Lyon pour Libération de 2007 à 2010. J’ai aussi animé pendant dix ans des critiques cinéma avec Alain Fauritte sur France 3 Rhône-Alpes. J’ai ensuite créé Exit en octobre 2010 avec François Sapy. Depuis, je m’occupe aussi des pages Culture à Tribune de Lyon.
- D'où est venue l’idée de créer Exit, une revue dédiée exclusivement à l'actualité culturelle en Rhône-Alpes ?
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En France dans la presse culturelle, il n’existe que des journaux d’opinion avant tout basés sur la critique. L’idée d'Exit était d’avant tout de partager des découvertes avec les lecteurs : découverte d’un patrimoine, d’un ou d’une artiste de café-théâtre, de musiques actuelles, musique classique, danse, de destinations de voyages etc. Exit veut offrir un plan de vol de toutes les sorties qui valent la peine sur un mois, d’une façon éclectique et sélective. On traite de tout sans distinction, mais en choisissant dans chaque genre le meilleur de ce qu’on a vu ou testé.
- Pourquoi ce titre ?
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Parce qu’il résume très bien l’idée de sortir, et qu’on le voit partout dans les salles de spectacle ou les boutiques. Aussi parce qu’il sonne bien et qu’on peut le prononcer de différentes façons, avec plus ou moins « d’excitation » !
- Vous lancez une nouvelle formule où le numéro papier et le site Internet deviennent très complémentaires. Quelle est votre politique sur le sujet du papier/numérique ?
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C’est la grande nouveauté de notre offre. Pour 5 € par mois, on reçoit le magazine à la maison et on peut choisir parmi une offre de 100 spectacles ou sorties permanentes. Ce peut-être un restaurant, des forfaits ski en décembre, ou les concerts de Lenny Kravitz, Miossec ou Molly Johnson actuellement. Nos ventes ont doublé l’année dernière, c’est ce qui nous a permis de passer en mensuel. Mais nous savons très bien que même si nous croyons au papier, la presse écrite doit s’inventer de nouveaux modèles économiques. C’est le sens de cette offre bi-media, qu’internet et le magazine se complètent sans se nuire.
- Quelle revue vous a particulièrement marqué durant votre jeunesse ?
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La Revue du cinéma dans les années 90. On y trouvait de tout, du film d’auteur aux films porno en passant par les blockbusters, traités avec la même qualité. C’est ce qu’on essaie de faire avec Exit, en l’élargissant à l’ensemble des sorties.