On notera que le strabisme, ou plus couramment l’acte de « loucher » vient du grec strabismos et s’applique à un défaut de parallélisme. Le cerveau réagit en ignorant l’image fournie par l’un des deux yeux. Loucher correspond dans le langage courant au strabisme convergent, tandis que l’adjectif louche vient du latin luscus qui signifie borgne et induit manque de clarté et méfiance.
Paris
Quand les regards convergent vers l’art
Du Silence plateau au Silence trompeur
Paroles de l’artiste Marcelline Delbecq avec la commissaire d’exposition Béatrice Gross, autour de sa mise à distance du format exposition, de son rapport à l’écriture et à la photographie.
Chatounette / Pyjama party ?
Quelques mots et une restitution photographique sur quelques heures passées avec trois artistes de passage à Paris, réunis pour leur tendance à la dromomanie* (impulsion irrésistible à marcher ou à courir) : leur nomadisme est source d’inspiration pour le collectif Peeping Tom et ce numéro en particulier. Ce premier séjour sur la Maison flottante et cette rencontre ont permis de mettre en place un premier protocole de travail pour ce numéro.
Saint-Ouen Beaulieu
Le Raw du grand pré
Stylisation qui réduit la description du visage
L.C.D.B. (Le Culte des Bannis) —
DINER sur la Maison flottante du Cneai, organisé par Arnaud Labelle-Rojoux autour de son projet Le Culte des Bannis mettant en scène des créateurs (artistes, écrivains, réalisateurs, cuisiniers, etc.) ayant acquis une reconnaissance particulière dans un milieu qui n’appartient pas à leur domaine d’expertise. — INVITÉS : Patricia Brignone, Sylvie Boulanger, Marc Nicolas, Olivier Cadiot, Laurent Niget, Patrice Blouin, Joseph Marzolla et Peeping Tom — Ce diner est restitué par un récit d’Arnaud Labelle-Rojoux. Il a également inspiré deux textes émancipés du sujet initial, l’un de Patricia Brignone et l’autre de Laurent Niget.
Éternelle Idole
Le catalogue éclaté
À défaut de produire un catalogue au moment de l’édition 2014 de la Biennale de Belleville, qui envisageait la marche comme une expérience urbaine artistique et esthétique, Patrice Joly, son directeur, propose d’en disperser le contenu dans le temps et l’espace à travers plusieurs publications. Il renoue ainsi avec le thème de la déambulation et s’affranchit de la temporalité imposée par ce type de manifestation. Patrice Joly présente ici la préface de ce catalogue.
Les vacances permanentes
La Villa du Lavoir – L’Entreprise Culturelle
La Villa du Lavoir accueille L’Entreprise Culturelle, des résidences d’artistes et ateliers parisiens, codirigés par Fayçal Baghriche, Emily King, Aude Picault et Florent Ruppert. Nichée au fond d’un passage du 10e arrondissement, et longtemps restée clandestine sous la forme d’un squat, cette résidence a accueilli, depuis 2003, plus d’une centaine d’artistes, établis ou confirmés, sur des périodes plus ou moins longues.
Mohamed Bourouissa
Récit d’une rencontre avec Mohamed Bourouissa à la Défense par Francesco Urbano Ragazzi, un duo de curateurs en résidence à la Cité internationale des arts de Paris en 2015. À la recherche d’un artiste français qui fera l’objet d’une exposition monographique à Rome, les deux partenaires ont conduit une centaine d’entretiens depuis le studio qu’ils occupaient à la Cité des arts, renversant ainsi l’idée de studio visit. Mohamed Bourouissa fait partie des rares exceptions qui ont amené les deux compères à quitter leur résidence.
Jean-Jacques Lévêque
Postcards
Histoire- Géo
Sophie Cavoulacos, assistante conservatrice du département des films du Museum of Modern Art de New York, évoque les oeuvres d’anna sanders films, mythique société de production crée en 1998 par Charles de Meaux, Pierre Huyghe, Philippe Parreno, et l’association de diffusion de l’art contemporain (Xavier Douroux, Franck Gautherot) rejoints ultérieurement par Dominique Gonzalez-Foerster.
Congé formation – Artist as a Warrior
Florence Parot, commissaire d’exposition en congé formation de son poste d’attachée de conservation de la collection vidéo au Centre Pompidou, et récemment expatriée à Amsterdam, restitue, à travers une lettre adressée au directeur du Centre Pompidou Bernard Blistène, un workshop conduit avec des étudiants du Dirty Art Department (Sandberg Institut) dirigé par Jerszy Seymour. Ou comment échapper à la ville, à l’art, à sa scène.
Le Syndrome de Paris
Barbara Soyer co-éditrice avec Sophie Toulouse de la revue de dessin The Drawer, nous parle du syndrome de Paris (パリ症候群, Pari shōkōgun), « un trouble psychologique transitoire rencontré par certaines personnes, en visite ou en vacances à Paris. Analogue aux syndromes de Stendhal et de Jérusalem, cette affection toucherait plus particulièrement les touristes japonais qui, désemparés par l’écart entre la réalité et leur vision idéalisée de la ville, se retrouvent désillusionnés et déstabilisés par le fossé culturel entre la France réelle et l’image qu’on s’en fait au Japon. » Wikipedia.