Toutes les expositions de l’été

Des céramiques polychromes aux netsuke, en passant par les armures de samouraï et les accessoires « kawaii », le Japon fait l’objet de belles expositions à travers la France. Elles mettent avant tout en lumière les fructueux échanges entre Occident et Extrême-Orient.

Déjà partiellement ouverts à la visite, les remparts de la cité de Carcassonne, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, ont fait l’objet ces deux dernières années d’un important chantier de restauration. Dès septembre 2024, il sera possible d’en faire le tour complet pour la première fois. Une cité millénaire

Ancienne demeure royale, lieu de pouvoir et de prestige, le palais du Louvre abrite d’exceptionnels décors qu’il faut entretenir et préserver. Depuis le début de l’été, les visiteurs peuvent ainsi admirer à nouveau les appartements d’été d’Anne d’Autriche, la salle du Trône de Louis XVIII, les salons de réception de Napoléon III, mais aussi l’arc de triomphe du Carrousel qui fait face à la Pyramide de Pei. L’institution réalise aussi de nombreuses acquisitions.

Une décision italienne fait renaître un monopole d’exploitation sur le « Vitruve » au profit des Gallerie dell’Accademia. Elle présente des similitudes avec la situation française et témoigne de l’émergence d’un mouvement de « reprivatisation » des œuvres tombées dans le domaine public.

Fragiles biennales de verre

Compagnon de guerre, de voyage ou de travail, le cheval constitue un acteur majeur de l’épopée humaine. Glorifié et respecté, il occupe une place particulière en Occident. Le château de Versailles, qui accueille les épreuves équestres des Jeux olympiques, lui consacre une spectaculaire exposition. Plus de 300 œuvres, incluant nombre de prêts extraordinaires, se déploient en une quinzaine de sections qui explorent les liens unissant Lcet animal aux sociétés européennes.

L’exposition estivale déployée cette année à Saint-Paul-de-Vence met à l’honneur Matisse et Bonnard, deux grands artistes que de forts liens d’amitié unissaient à Marguerite et Aimé Maeght. L’occasion pour Isabelle Maeght de revenir sur la genèse et les grandes heures de la fondation créée par ses grands-parents, alors qu’une extension du bâtiment vient d’être inaugurée.

Le musée Granet accueille, cet été, la première rétrospective organisée autour de l’œuvre du peintre bruxellois Jean Daret (1614-1668). Artiste méconnu du public, il fit l’essentiel de sa carrière à Aix-en-Provence et ses alentours. Plusieurs redécouvertes et restaurations majeures, dont celle des décors de l’hôtel de Châteaurenard, permettent dV’appréhender pleinement son œuvre.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la fascination exercée par l’Antiquité sur les Européens se matérialisa notamment par la construction, en France, de nombreuses fabriques à l’antique au sein de jardins pittoresques, dont il subsiste de remarquables exemples. Renvoyant à une époque « rêvée », ces édifices étaient autant destinés à satisfaire le plaisir des yeux qu’à éveiller l’esprit du promeneur cultivé.