Politique culturelle

Ministre de la Culture et de la Communication du 4 juin 1997 au 27 mars 2000, Catherine Trautmann a marqué les esprits par son volontarisme politique et sa façon bien à elle de bousculer les convenances.

La politique culturelle ne peut plus être menée à partir du ministère de la Culture, reliquat d'un autre âge.

Un droit à l'expérience esthétique pour tous, racontable par chacun

Ces grandes absentes de la politique culturelle.

En s'appuyant sur une certaine conception de l'art pour affirmer son pouvoir, l'administration publique de la culture a favorisé l'entre-soi du monde culturel et s'est détournée de l'ambition de l'éducation populaire : développer la personnalité par l'expérience esthétique et sensible.

Le discours selon lequel les identités locales disparaîtraient au profit d'une culture mainstream propagée par la globalisation est largement répandu.

L'art contemporain a toujours suscité malaise et incompréhension de la part du public, et a ainsi incité les institutions culturelles à renouveler leurs formes de médiation culturelle.

Suite à la controverse sur les droits culturels mettant face à face dans Nectart #2 les articles de Mylène Bidault et d'Abraham Bengio, Jean-Marc Lauret a souhaité apporter un éclairage sur ce sujet qui continue de faire débat.

En 2001, le rapport Lextrait est venu bousculer l'ordre établi du monde culturel.

Hip-hop dans les halls de gares, milonga dans les musées, danse contemporaine sur les places publiques... Les métropoles contemporaines sont-elles devenues des lieux vivants de la danse ?