Vera Sola comme vous ne l'avez jamais entendue... Ça peut sembler un peu facile à dire, mais il n'y a probablement pas plus vrai. Plus de cinq ans après Shades (2018), premier album qui mettait admirablement fin à sa dérobade au monde, l'Américaine revient cette semaine avec le magnifique Peacemaker. On y retrouve bien sûr la matière brute de son prédécesseur, mais c'est comme si tout ce qu'il imprimait alors en noir et blanc était passé à la couleur. Quelques évidences qui frappent à l'écoute de l'album de la semaine de notre hebdo #80... - Vera Sola est devenue une directrice musicale totale qui travaille brillamment le volume de ses arrangements. - Dans l'immensité de son americana, le vivant se fane mais elle excelle à en sublimer l'insécurité. - Le réel a besoin de ce genre de disques pour tenir le coup... Cédric Rouquette s'est entretenu avec l'Américaine pour cerner les illuminations et les doutes qui ont fait naître ce nouvel album, et c'est à lire dans le dossier central de l'hebdo pop moderne daté du 1er février.