The Bikeriders de Jeff Nichols

Le professeur Mathé tente de sauver des scientifiques yougoslaves irradiés lors d’une mystérieuse expérience nucléaire.Le film mêle habilement espionnage et médecine dans un récit bien tenu. Dommage que Dragan Bjelogrlic y délivre un message appuyé.

Ariane est embauchée dans une usine agricole de Richelieu (Québec) comme traductrice du personnel immigré guatémaltèque. Peu à peu, elle réalise l’inhumanité de leurs conditions de travail... Un drame prenant, sans concession ni manichéisme.

À la suite d’une méprise, Mathieu, dont l’ami Ousmane tournait pour le rappeur Bobdan une scène fictive d’arrestation tumultueuse, se retrouve en garde à vue avec deux autres acteurs. Une comédie vive et maligne sur fond de relation jeunes / police.

Une bande de bras cassés escroque un homme d’affaires, en lui surfacturant une croisière romantique bricolée à bas coût. B. Podalydès en son royaume et à son rythme, au fil de l’eau, pour une douce fantaisie qui le voit redresser la barre après le décevant Wahou !

Portrait de l’artiste en Capitaine Nemo génial, hanté et asocial, autant que visite de son Nautilus mental, C’est pas moi est - dans une forme godardienne - un concentré de Carax, drôle, inventif, gonflé, touchant, et par là-même constamment stimulant.

Chargé de composer une messe pour le pape Pie VII, un maestro s’entraîne avec les musiciennes de son orphelinat, sous le regard de la “muette” Teresa. Prise au piège par ses bons sentiments, Margherita Vicario signe un premier film maladroit et contre-productif.

Autour d’un café parisien, une galerie de personnages côtoie la mort et la dépression sous un angle satirique. Après un début bancal, Paradis Paris parvient à faire vivre sa troupe, grâce à un humour noir savoureux et à la belle écriture de chaque protagoniste.

La difficile sortie de l’illégalité du truand repenti est un classique du film noir. En retranchant les scènes d’action de son récit pour se concentrer sur les confrontations verbales, le film en propose une mise à jour intéressante, presque abstraite.

Un documentaire indispensable sur le calvaire que vécurent les Yézidis (surtout femmes et enfants) aux mains de Daesh, à partir de mars 2014. Douloureux mais éclairant pour se rappeler que la liberté n’est jamais acquise face à une barbarie toujours aux aguets.

É. Saintaignan, dans un geste minimaliste et modeste, nous propose un agréable conte écologiste à lisière de la culture chrétienne, du folklore breton et de la légende du Loch Ness. On regrette cependant que cette œuvre plaisante ne soit pas plus ambitieuse.

Pris pour un célèbre meurtrier en fuite, un quidam est arrêté, tandis que deux enquêtrices amatrices planchent sur le dossier... Meurisse s’approprie l’affaire Dupont de Ligonnès pour livrer une satire drôle, mais qui aurait gagné à être plus fédératrice.