Benoît doit de l’argent à des voyous. Pour obtenir de quoi rembourser, il dit à ses parents qu’il va se marier, et propose à une chauffeuse Uber de jouer sa fiancée. Une comédie lourdingue et sans surprise, sauvée par un trio d’interprètes de grand talent.
Joker : Folie à deux de Todd Phillips
L’Heureuse élue de Frank Bellocq
All We Imagine as Light de Payal Kapadia
Le premier long métrage de fiction de l’Indienne Payal Kabadia est un très grand film. La belle et singulière texture de l’image fascine comme celle d’un tissu chatoyant. Cette histoire d’amitié entre deux infirmières et une amie trouble par sa profondeur.
La Damnée de Abel Danan
Confinée à Paris pendant une grave épidémie, une étudiante agoraphobe est en proie à des phénomènes étranges... S’il surprend d’abord par son sujet original, ce premier long métrage s’affaire à brouiller les pistes et cède vite aux effets faciles. Dommage.
Drone de Simon Buisson
Étudiante le jour et camgirl la nuit, Émilie découvre qu’un drone la filme. D’abord accommodante, elle finit par vouloir fuir cette présence menaçante. Un thriller aux indéniables qualités de mise en scène, mais qui souffre d’une écriture chargée et forcée.
Joker : Folie à deux (Joker : Folie à deux) de Todd Phillips
Incarcéré, Arthur Fleck tombe amoureux de Lee. Mais son procès est imminent, et on lui impose une ligne de défense qui le fait douter. T. Phillips déconstruit son personnage - tout autant que son Joker - avec cette suite musicale et radicale, tout sauf superflue.
Maya, donne-moi un titre de Michel Gondry
Depuis l’étranger, et afin de maintenir le lien avec sa fille Maya, qui vit en France, Michel Gondry met en images ses histoires. Guidé une autre imagination que la sienne, l’auteur renoue paradoxalement avec un style plus libre, plus sincère et plus pur.
The Outrun (L’Écart) (The Outrun) de Nora Fingscheidt
Adaptation du best-seller d’Amy Liptort, The Outrun nous offre une exploration profonde du combat acharné d’une jeune femme contre ses démons intérieurs. L’actrice Saoirse Ronan livre ici l’une des performances les plus marquantes de sa carrière.
Quand vient l’automne de François Ozon
Ozon, qui n’a pas attendu Mona Chollet pour s’intéresser au thème de la culpabilité, l’étudie ici de manière frontale à travers une sorte de conte moral sympathiquement ambigu, mais un peu artificiellement maquillé en polar simenono-chabrolien.
Super séniors (Silver Servers) de Dan Lobb
Centré autour de quatre seniors âgés de 82 à 95 ans participant à divers championnats mondiaux de tennis, un documentaire épatant entremêlant goût de l’effort, rage de vaincre et joie de vivre muant leur sport en métonymie solaire de l’existence.