Alan Furst

Il se sentait trop à l’étroit en France: pour réaliser ses films, Michel Gondry est parti aux Etats-Unis. Après «La Science des rêves», il présente la nouvelle œuvre issue de son imagination fertile, une comédie critique sur l’industrie du divertissement. Pour «Transfuge», il revient sur son parcours hors normes.

Il trouve dans les voyages sa source d’inspiration. Avide de mouvement, d’ailleurs et d’aventures, Nicolas Fargues écrit sur ce qu’il observe du monde et se glisse, le temps de son nouveau roman, dans la peau d’un acteur métis.

Il écrit sur la guerre car il s’intéresse à l’histoire. La guerre niée dans l’Europe en paix mais qui forge pourtant nos sociétés. Dans son intense et sombre dernier roman, David Di Nota nous plonge au cœur du conflit en Yougoslavie, sans fausse pudeur.

Sir Sebastian Faulks a certes mis du temps à trouver sa voie littéraire, mais il est aujourd’hui une référence parmi les écrivains britanniques. 2008 est pour lui l’année du mélange des genres: il publie un roman-fleuve sur les débuts de la psychiatrie et les nouvelles aventures de James Bond.

Le fantasque Gary Shteyngart, 36 ans, se nourrit de ses névroses pour écrire des romans satiriques et audacieux. Car ce Russe enfant du communisme émigré dans l’Amérique ultracapitaliste n’apprécie rien tant que le burlesque pour croquer le mond equi l'entoure.

Prague, berceau de Kafka et de Max Brod, avait au tournant du xxe siècle l’une des vies culturelles les plus dynamiques d’Europe. Dans son ouvrage Prague Belle Epoque, Bernard Michel revient sur cet âge d’or.

Chacun de ses livres est un best-seller. Pourtant Alan Furst écrit toujours sur le même thème : des histoires d’espions dans l’Europe des années 1930. La puissance de ses romans, il l’impose par sa qualité de narration et la précision de ses recherches. A l’occasion de la sortie en France du «Sang de la victoire», Alan Furst nous a reçus chez lui, aux Etats-Unis, pour nous parler de son métier d’écrivain.

La littérature israélienne ne peut pas être réduite aux textes religieux. Avant même l’installation en Terre promise, quelques écrivains se sont approprié la langue hébraïque pour en tirer poèmes et romans, souvent parsemés d’éléments détournés des textes saints. Parmi ces pères, souvenons-nous de Bialik, le poète, qui ne pouvait imaginer ses textes qu’en hébreu, et d’Agnon, le romancier devenu un véritable mythe national. Israël est cette année l’invité d’honneur du Salon du livre, du 14 au 19 mars. Transfuge a donc voulu revenir sur l’histoire littéraire d’un pays multiculturel en perpétuelle quête d’identité et présenter ceux qui font les lettres israéliennes contemporaines.

Elle est perçue comme froide et manipulatrice et ses deux biographies non officielles ne vont pas améliorer son image. Hillary Clinton a su attendre son heure et se donner les moyens de ses objectifs. Quitte à changer de camp et à surmonter toutes les humiliations.

Depuis la guerre froide, les services secrets américains n’ont jamais cessé d’interférer dans les affaires intérieures françaises. De la lutte contre les communistes à l’espionnage industriel, le journaliste Frédéric Charpier nous raconte dans son enquête fouillée l’histoire d’une infiltration persistante.

Cinq ans lui ont été nécessaires pour réaliser son nouveau long- métrage, « Le Premier venu ». Pourtant le cinéma est pour Jacques Doillon comme une continuité de lui-même. Il nous a reçus dans son petit coin de Normandie pour parler de ces histoires et de ces personnages qui rythment sa vie.

Elle a fait ses armes au théâtre puis avec Claude Chabrol. De ces premières expériences, Anna Mouglalis a tiré une exigence qui la mène vers un cinéma d’auteur souvent confidentiel. Elle est à l’affiche du nouveau film de Samuel Benchetrit, une comédie sombre sur les écrans le 26 mars.

Angie Dickinson fait partie de ces vamps qui ont côtoyé Sinatra et Brando. Alors que vient d’être édité en DVD «A bout portant» de Don Siegel, l’un de ses films phares, «Transfuge» a voulu rendre hommage à une actrice qui a changé l’image de la femme dans les années 1950.

Ancien chanteur de The Smiths, rockeur charismatique et capricieux, idole de Pete Doherty, Chloë Sevigny et Douglas Coupland, Morrissey compte aussi des fans anonymes, trop souvent déçus. 2008, année de la sortie d’une nouvelle compilation et du lancement de sa tournée mondiale, pourrait marquer sa renaissance. Sauf si ses inconditionnels admirateurs, lassés, le laissent tomber.