Un hiver à Yanji de Anthony Chen

Bien avant de diriger Panem, Coriolanus Snow a dû faire ses preuves comme mentor lors des Hunger Games. En apparence dispensable, cette préquelle déroule un programme certes longuet, mais étonnamment nourri d’idées formelles et de choix parfois ambitieux.

Petit délinquant, Alex est condamné à des travaux d’intérêt général dans une structure venant en aide à de jeunes adultes LGBT. Un film choral sur la misère et l’homophobie, porté par des interprètes convaincants, à la mise en scène cédant à la surenchère.

Adorable petit champignon des bois dont le chapeau se transforme en fonction de ses envies, Capelito est tour à tour cinéaste, danseur, chanteur, écrivain, etc. Huit délicieux courts métrages mettant à l’honneur quelques arts avec fraîcheur et inventivité.

Vincent Dedienne est ici comme un poisson dans l’eau, mettant sa candeur, son rythme et son humour au service de cette sympathique comédie aux situations bien senties, mais très mineure dans sa mise en scène, et qui convainc moins quand elle cherche à émouvoir.

Six histoires inégales, plus ou moins douteuses et surtout maladroites, manquant de moyens (et de cinéma). Seule la dernière sort du lot mais reste en- dessous de Black Mirror . Il y avait mieux à faire pour dénoncer les séquelles du COVID-19.

Avec ce journal intime filmé autour des siens, de sa maladie, de son désir d’enfant mais aussi du cancer de sa mère, Zoé Chantre aborde, entre humour et gravité, des thèmes si essentiels et si vastes qu’elle finit par concerner tout un chacun.

À Brest, Sylvie élève seule ses deux fils. Alors qu’elle travaille, le plus jeune se blesse, entraînant l’intervention des services sociaux. Delphine Deloget signe un premier long métrage émouvant, dont la force réside dans l’interprétation de ses comédiens.

“ Trouver le chemin du retour ”