Christine Beaulieu

Lauréate du concours de rédaction sur les arts vivants lancé par Jeu en 2019, l’autrice s’est intéressée à la transposition à la scène d’un roman coup-de-poing de Jean Teulé, et analyse les modalités d’une adaptation où chaque élément scénique éclaire le texte source.

Faire écho aux initiatives à portée écologique visant à redéfinir notre rapport à la consommation et à la nature, qui se mettent peu à peu en place, y compris dans le milieu des arts du spectacle vivant, était à la source de ce dossier. Puis, avec la crise sanitaire qui a tout bousculé, la question de l’engagement, indiscutablement à la base de tout véritable changement, s’est imposée.

Deux pièces engagées de facture fort différente, Bande de bouffons et Hidden Paradise, ont pour origine des essais d’Alain Deneault (une conférence, une entrevue), dont la transposition sur scène livre la «substantifique moelle» sur un mode tragicomique.

Développement durable, écoresponsabilité, mutualisation des ressources et, à présent, écoconception sont parmi les concepts écologiques qui s’imposent de plus en plus aux arts du spectacle vivant. Petit tour d’horizon d’un mouvement déjà en marche.

Ondinnok est un mot wendat désignant un rituel théâtral de guérison qui dévoile le désir secret de l’âme. C'est aussi le nom de la première compagnie de théâtre autochtone francophone au Canada, qui fête cette année son 35e anniversaire. Trente-cinq ans de création et de résistance artistique, mais aussi de transmission et de partage d’une approche théâtrale unique.

La question de l’engagement social et politique des artistes jalonne l’histoire du théâtre québécois, dont on ne peut nier les dimensions de prise de parole, de revendications, de dénonciation ou de promotion de gestes émancipateurs pour le public. Mais il y a politique et politique, le concept s’étant particulièrement complexifié depuis quelques années.

Alors que la crise sanitaire mondiale a remis à l’avant-scène l’urgence climatique, un regard rétrospectif sur nos saisons théâtrales permet de constater que les questions environnementales y étaient déjà présentes. Petit tour d’horizon des pièces passées et à venir touchant ces sujets.

Alors que la crise sanitaire mondiale a remis à l’avant-scène l’urgence climatique, un regard rétrospectif sur nos saisons théâtrales permet de constater que les questions environnementales y étaient déjà présentes. Petit tour d’horizon des pièces passées et à venir touchant ces sujets.

Dramaturge québécoise vivant à New York depuis une vingtaine d’années, l’autrice raconte son cheminement vers un engagement théâtral en faveur de l’environnement et de la justice sociale, qui l’a amenée à créer l’initiative internationale Climate Change Theatre Action.

Ce qu’on appelle l’écoanxiété est désormais quelque chose de bien connu et de bien documenté, notamment le fait de sa prévalence chez les plus jeunes. Dans ce texte, le philosophe suggère aux personnes œuvrant dans l’univers du théâtre quelques pistes de réflexion et d’actions possibles devant ce phénomène qui ne peut manquer de les interpeller.

Sur le plan historique, le théâtre populaire a connu ses heures de gloire en France, notamment sous la gouverne du metteur en scène Jean Vilar, fondateur du Festival d’Avignon et directeur du Théâtre national populaire.

Alors que le milieu théâtral québécois s’interroge sur son avenir, saluons la longévité du Black Theatre Workshop, fondé en 1971 et qui contribue depuis aux échanges entre les communautés.

Elles font parler les corps

En cette époque de grand questionnement et de remise en cause de nombreux paradigmes, l’autrice appelle un changement radical, qui passerait par un retour aux sources rituelles du théâtre, en lien avec l’expérience autochtone et féministe.

La présentation, en Afrique du Sud à l’hiver 2020, de son solo mariant autobiographie et révélations issues de ses recherches doctorales sur la mort en scène a permis à Simon Fortin, créateur new-yorkais originaire de Québec, de poursuivre sa réflexion sur ce que nous dit Shakespeare sur l’art de mourir.