L’appel de Berlin

Gottfried Richter

par Michelle Chanonat

Gottfried Richter évoque son parcours au théâtre en RDA, puis dans l’Allemagne réunifiée. Quelles contraintes, quels espoirs, pour un comédien, avant et après la chute du mur ?

Jouer à Bakou

par Michel Vaïs

Depuis 2010, à l'occasion de deux Rencontres internationales et d'un premier festival de marionnettes, le critique accompagnateur observe et commente le développement du théâtre en Azerbaïdjan.

L’appel de Berlin

par Christian Saint-Pierre

Huit Québécois ayant ressenti l’irrépressible appel de Berlin ont accepté de nous expliquer pourquoi ils aiment tant la capitale allemande. Ils ont entre 20 et 50 ans, sont comédiens, auteurs, metteurs en scène ou étudiants. Il n’est pas question ici de tourisme : leurs parcours ont été radicalement transformés par Berlin. En complément, nous avons demandé au traducteur allemand Frank Weigand ce qui, selon lui, fascine tant les créateurs d’ici dans la pratique théâtrale berlinoise.

Identités et ruptures

par Frank Weigand

Frank Weigand a notamment traduit vers l’allemand le français québécois d’Étienne Lepage, de David Paquet, de Sarah Berthiaume et de Fabien Cloutier.

L’avalée des avalés

par Catherine De Léan

La comédienne québécoise est tombée amoureuse de Berlin, tombée sous le charme de ses jours et de ses nuits, de ses jardins et de ses bars animés. Si bien qu’elle a pris les moyens d’exercer son métier là-bas, en commençant par apprendre la langue puis en engageant un agent sur place. En 2013, déjà, ses démarches portaient leurs fruits, puisqu’elle tenait le premier rôle féminin dans Schlussmacher, une comédie romantique de Matthias Schweighöfer. À en croire la principale intéressée, ce n’est qu’un début.

Portée par un souffle

par Marie Brassard

Voilà plus de 25 ans que Marie Brassard, la femme, l’artiste et la citoyenne, fréquente Berlin, une ville qui n’a jamais cessé de l’inciter à créer et à mordre dans la vie. Son témoignage, fouillé et sensible, rempli d’énumérations qui font tour à tour rêver et regretter, offre un appréciable recul. On croise, bien entendu, Robert Lepage. On observe le passage du temps, les changements politiques, culturels et urbanistiques qui ont profondément transformé la cité, mais qui ne lui ont certes pas ravi son âme.

Un chantier théâtral

par Martin Faucher

Le créateur et chasseur de spectacles retourne constamment à Berlin. Il y va pour les théâtres, les metteurs en scène et les comédiens ; pour les auteurs et les Dramaturgen ; pour profiter au maximum d’une ville où la culture est franchement valorisée par l’État et les habitants. En somme, il y va pour rencontrer l’inédit, se rappeler que les limites sont faites pour être repoussées, que rien n’est vraiment impossible pour un artiste. S’il fréquente assidûment Berlin, c’est surtout, révèle-t-il, pour réapprendre sans cesse à douter.

La claque

par Sarah Lachance · visuels: Enrico Mnich

Sarah Lachance entretient un rapport déterminant avec le voyage. Après un séjour en Espagne, elle a cessé de peindre. Quand elle a découvert Berlin, avec un immense bonheur, elle a voulu s’y établir et devenir scénographe. Mais la ville allait-elle lui ouvrir toutes ses portes ?

L’indomptable

par Marie-Lyne Rousse

S’il est un joueur de la pratique théâtrale allemande qui suscite au Québec des réactions fortes et diverses, de la fascination au rejet en passant par le scepticisme, c’est bien le Dramaturg. Ce personnage aux responsabilités aussi mystérieuses que fondamentales a pour ainsi dire entraîné Marie-Lyne Rousse à Berlin. En effet, dans une ville qu’elle décrit comme un laboratoire bourdonnant d’activité, un espace de création dont l’effervescence l’a renversée, transformée, l’étudiante rédige en ce moment même un mémoire de maîtrise sur la fameuse ponction.

Le voyage, c’est les autres

par Jean-Philippe Lehoux · visuels: Jean-Philippe Lehoux

L’auteur et globe-trotteur croyait avoir frappé son Waterloo à Normal, en Illinois – une ville remarquablement dépourvue d’attraits touristiques. Mais il s’est immiscé pendant un mois dans la vie quotidienne de ses habitants, et Normal s’est ouverte à lui. Récit de voyage.

D’où viennent les contes québécois ?

par Yan Hamel

Le conte québécois contemporain puise son inspiration foisonnante aussi bien dans le conte traditionnel, nourri par les histoires de bûcherons, de Rose Latulipe et autres Ti-Jean, que dans les légendes autochtones ou celtes, voire dans la mythologie grecque. Une réflexion inspirée, elle, de la 12e édition du Festival interculturel du conte du Québec.

Culture médiatique et pratique théâtrale

par Sara Thibault-Chamberland

Réunis en table ronde en mai 2013, Robert Faguy, Marie Gignac, Jean-Marc Larrue, Étienne Lepage et Carole Nadeau ont discuté autour de la question « Culture médiatique et pratique théâtrale : ennemis ou alliés ? ».

La vision nationale du théâtre français du CNA

par Robert Gagné

Le directeur administratif du Théâtre français du CNA réagit à l’article de Tibor Egervari, « Même le colonialisme a du bon », paru dans le dossier « Hors de Montréal, point de salut ? » de Jeu 148.

Julien Gosselin

par Christian Saint-Pierre

En 2013, au Festival d’Avignon, le nom de Julien Gosselin était sur toutes les lèvres. Son adaptation des Particules élémentaires, le roman de Michel Houellebecq, suscitait de la critique un accueil enthousiaste et remarquablement unanime. Avant de créer ce spectacle, qui sera présenté en tournée jusqu’en 2015 – notamment au FTA en 2014 –, le metteur en scène français de 26 ans, formé à l’École professionnelle supérieure d’Art dramatique de Lille, membre fondateur du collectif Si vous pouviez lécher mon coeur, s’était approprié Gênes 01 de Fausto Paravidino et Tristesse animal noir de Anja Hilling.

Tubby et Nottuby à Kaboul

par Sophie Brech, Louis Fortier

Grâce à un partenariat exceptionnel avec l’Institut français, le British Arts Council, le Goethe-Institut, l’Aga Khan Trust for Culture et l’ambassade de Norvège en Afghanistan, la Britannique Sophie Brech et le Québécois Louis Fortier, codirecteurs du Théâtre Fools and Feathers, étaient récemment invités à Kaboul pour y présenter Le Destin tragicomique de Tubby et Nottubby, un spectacle dont ils signent l’écriture, l’interprétation et la mise en scène. Ils témoignent ici de leur rencontre bouleversante avec le peuple afghan.

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