Justice for Michael Wade Lawson

Voici un dossier sur Orlan qui relate sa problématique de transformation corporelle comme pratique artistique. Suite à sa proposition, nous reproduisons des textes qui sont parus dans le numéro 23/24 de la revue française Vie sociale et traitements.

S'il est une base pour la phénoménologie de l'être, c'est bien l'idée qu'il n'est rien qui soit plus familier que mon propre corps. Rien de plus intime, rien de plus secret, rien de plus profond. L'agent médical n'y pénètre qu'en occasionnel technicien et n'en comprend que la fonctionnalité.

Assistant d'Orlan, Stéphane Napoli relate ici le déroulement de l'une de ses opérations. Quand le décorum (danse, musique, littérature, mode) vient sublimer l'acte chirurgical. Ou le récit d'une sanglante théâtralisation. Lecteurs sensibles s'abstenir...

Il y a dans le mythe de la Genèse qui gouverne la représentation judéo-chrétienne de notre origine, une étrange scène concernant la nomination des plantes et des animaux : Dieu charge Adam, le premier homme, de cette tâche, et l'on peut voir sur quelques tableaux la scène de ce passage en revue.

S'il a été fréquemment salué au Québec comme « le plus fameux héros militaire » qu'ait produit la Nouvelle-France, Pierre Le Moyne sieur d'Iberville n'a peut-être pas toujours été perçu en ce pays dans toute sa dimension de héros des Amériques.

Radia 89,9/Radio Free Banff renaît de ses cendres au beau milieu de la Walter Phillips Gallery, résurrection orchestrée par Daina Augaitis et Dan Lander.

À mesure que j'enjambe le couloir, la lumière trop blanche m'aveugle. J'appréhende les deux salles où s'alignent et s'alitent Les Grands Perturbateurs III de Guy Blackburn.

En assistant à cette chorégraphie très réussie de Tammy Forsythe présentée en collaboration avec ses quatres danseuses Susie Ramsey, Catrina Vonradecki, Sioned Watkins, Leanne Dyer, je me suis souvenu de la description que Roger Caillois fait de la fête : « La masse humaine, grouillante, ondule en pilonnant le sol, pivote par secousses autour d'un mât central.

L'idée de construire une tour est née de la configuration même du site, une parcelle triangulaire au coin des côtes Samson et des Glacis.

Après de longues années d'attente et de vives polémiques on s'apprête finalement à agir dans Saint-Roch... au cœur de la partie basse du centre-ville québécois.

Le tracé imaginant. L'opération progressive de Cécile Létourneau sur plus de trente jours a composé une résidence d'art faite de traits dessinés, de fil tendu dans l'espace, d'écrits au murs, de dégoulinures délicates aux paliers et marches et d'une démarcation.

La rue Cartier dans Montcalm, la rue Saint-Jean dans le faubourg Saint Jean-Baptiste, la même artère dans le Quartier latin, la rue Saint-Paul et ses alentours au Vieux-Port et la rue Saint-Joseph dans le quartier Saint-Roch sont devenues les confluents du dispositif-trajet Poisson d'avril.

Un chasseur, c'est connu, doit avoir plusieurs cordes à son arc. Voici donc un curieux texte. A l'origine il se veut compte rendu du catalogue qui accompagna l'exposition La sculpture au Quebec, 1946-1961.

L'idée de la performance fait son chemin à Québec. Elle déborde le contenant habituel formé surtout par des activités comme Réparation de Poésie de Jean-Claude Gagnon et les Festivals d'In(ter)vention organisés par le centre en art actuel Le Lieu, souvent en collaboration avec Obscure.

Du 5 au 22 décembre 1991, Jean-Claude Saint-Hilaire présentait au Lieu, à Québec, sa plus récente installation : Le Cœur électrique.

Au seuil de ses premiers essais en Réparation de poésie, il s'agissait d'abord et avant tout pour l'instigateur Jean-Claude Gagnon « d'étendre la poésie à toutes les activités artistiques », de l'acheminer dans « des directions multiples et diversifiées ».

Trois forces, concernant l'histoire, la solidarité avec les Amérindiens et l'inversion artistique des contextes sculpturaux, font de la première manifestation solo d'Armand Vaillancourt à Québec au Lieu, centre en art actuel, une manoeuvre d'envergure.