Sri Lanka

L'enfer du sel

À quoi ressemblent les derniers « mondes perdus » de la recherche en biodiversité ? En Papoua Barat, Grands Reportages a suivi, pendant deux mois, l’expédition franco-indonésienne « Lengguru 2014 ». Des territoires quasi inconnus. Soixante-quatorze biologistes et techniciens sur le terrain. Une drôle de quête aux espèces méconnues où, des forteresses de jungles karstiques aux fonds sous-marins, le job a souvent un réel goût d’aventure.

Hanté par le spectre de Gengis Khan, peuplé d’onagres, de gazelles et de loups, parsemé d’extravagances géologiques, le parc national d’Altyn-Emel, aux confins sud-est du Kazakhstan, est un creuset d’écosystèmes unique au monde.

Une croissance record, un tourisme en plein boom… Il ne manque qu’une réconciliation satisfaisante, après des décennies de guerre civile, et une moralisation de la vie politique pour que le Sri Lanka concrétise toutes ses promesses. Ce sera le défi du président Sirisena, fraîchement élu.

Trop souvent négligée par les visiteurs, la capitale du Sri Lanka n’est pas d’abord facile. Démesurée, perpétuellement congestionnée, elle charme cependant par son hyperactivité et par les quelques pépites que lui a léguées son passé cosmopolite.

Ce n’est pas un trajet anodin : le train Colombo-Galle, qui longe la côte, fut victime du tsunami du 26 décembre 2004. Dix ans plus tard, un voyage en forme de mémorial.

Durement touchée par la guerre, la ville à majorité tamoule de Batticaloa a restauré ses temples hindous. Après le conflit, on y est avide de paix. Mais comment désarmer les tensions religieuses omniprésentes dans la société sri lankaise ?

Les anciennes capitales, dont Anuradhapura et Polonnaruwa qui prospérèrent pendant plus de mille ans, ont été redécouvertes au XIXe siècle. Elles constituent un point fort de toute visite de l’île.

Belle Italienne à l’orée des Alpes bavaroises, forêt de clochers lovée à l’ombre de hautes collines, la ville natale de Mozart est orchestrée comme un décor d’opéra, baroque jusqu’au bout des stucs. Elle résonne, hiver comme été, des multiples concerts d’orgues, de cuivres, de bois, de cordes et de claviers.