Charles de Gaullle

Charles de Gaulle, enfant d’une France meurtrie par la défaite de 1870, grandit dans le silence solennel des cathédrales où l’Histoire semble s’écrire à voix basse. Ses racines familiales, où résonnent les psaumes du catholicisme conservateur et le souffle du nationalisme, forgèrent un caractère de granit.

Un militaire parmi tant d’autres. Charles de Gaulle, en 1940, n’était alors qu’un officier anonyme, promis au chaos. Mais quand tout s’effondre, il se dresse. À Abbeville, il mène ses chars dans un dernier sursaut d’honneur. Peu le suivent. Puis, quelques semaines plus tard, sa voix éclate depuis Londres : « La flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre » Ils sont peu, au début, ces hommes qui le rejoignent. Exilés, réfractaires, soldats sans guerre. Mais De Gaulle les rassemble, comme on ravive des braises dans la nuit. Les Forces françaises libres naissent, affrontent Bir Hakeim, l’océan, et le mépris des alliés. On le dit seul, trop grand, trop intransigeant. Mais il tient bon. Quand il revient, la France n’a pas seulement vaincu : elle a retrouvé son honneur.

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Théâtre stratégique pour la France libre

Un acte politique autant que militaire

Visionnaire, stratège, bâtisseur : Charles de Gaulle a redessiné les contours d’une France vacillante pour en faire une nation debout. De la Constitution de la Ve République à l’indépendance algérienne, de la souveraineté militaire aux grands travaux, son héritage restera comme celui d’une modernité forgée dans l’épreuve. Il est d’important d’analyser comment ces décisions ont façonné la France d’aujourd’hui, entre audace politique et pragmatisme historique.

Une France fracturée

Et la Françafrique