Les Primitifs italiens

Depuis plusieurs mois, l’exposition « Le Corps et l’âme. De Donatello à Michel-Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance », ouverte durant une brève période avant le confinement de la fin du mois d’octobre, est attendue...

La restauration récente des roseraies des Tuileries a mobilisé toute l’équipe des jardiniers du Louvre pour recréer une composition végétale qui met en valeur de nombreuses variétés de roses très parfumées.

Un enfant nu tenant une corne d’abondance : cette statue est le vestige d’un culte très populaire dans le monde méditerranéen sous l’Empire romain. Cet Horus juvénile apportait la prospérité.

Un enrichissement majeur pour le département des Objets d’art permet d’évoquer le souvenir de Mme Geoffrin : un service à dessert de Pierre Gouthière offert par l’impératrice Marie-Thérèse, ainsi qu’un pot-pourri sont les témoins du rayonnement de cette figure de la vie intellectuelle du XVIIIe siècle.

Un relief, précieux fragment du monument de saint Elzéar de Sabran, rejoint les collections de sculptures médiévales du musée. Cette scène de guérison miraculeuse est également riche d’informations inédites.

L’acquisition récente d’une terre cuite modelée par Johann Heinrich Dannecker vient combler une lacune des collections du département des Sculptures qui ne conservait jusqu’à présent aucune œuvre du grand sculpteur néoclassique allemand.

Corinne et Étienne Bréton font don d’un spectaculaire ensemble de huit natures mortes, véritables miroirs des collections d’objets d’art conservés au Louvre.

L’intérêt pour les « primitifs italiens » s’est développé en France à la fin du xviiie et au début du xixe siècle. Cette expression désignait les peintres ayant vécu avant Raphaël, l’artiste alors le plus estimé. Au Louvre, c’est une collection exceptionnelle de peintures florentines qui sera présentée cet été dans un Salon carré rénové. Le public pourra à nouveau prendre l’ampleur du rôle majeur joué par ces artistes dans l’éclosion de la Renaissance italienne.

Une exposition va faire revivre l’histoire du département à travers celle de ses collections, de ses agents et de son public, en revenant sur des moments remarquables et ses principaux apports à la discipline, née et développée avec lui.

Une « vitrine d’actualité » met en scène les résultats d’un programme de recherche sur la provenance de l’albâtre en France du xive au xvie siècle. Elle invite à partir à la découverte de l’albâtre dans les salles de sculptures, côté Richelieu comme côté Denon.

Une Assomption provençale récemment acquise vient d’être restaurée : sa présentation s’accompagne d’un ouvrage qui relate les premières étapes d’une vaste enquête menée à partir de l’étude de ce panneau inédit.

Tant d’œuvres au Louvre évoquent Napoléon ! Pour le bicentenaire de sa mort, les conservateurs proposent de s’attacher à quelques peintures, sculptures ou objets d’art grâce auxquels l’esprit de son époque vit aujourd’hui encore dans les salles de ce qui, sur une proposition de Dominique Vivant Denon en 1803, était devenu le « musée Napoléon ».

L’atelier « éclairage et électromécanique » est à l’œuvre dans tout le musée du Louvre où il mène un immense chantier : le remplacement complet de l’éclairage. Découverte d’un métier aux multiples missions.

En 2005, les éditions du Louvre, associées à Futuropolis, lançaient une collection de bandes dessinées, aujourd’hui riche de vingt ouvrages. Les auteurs, belges, français, hongkongais, japonais et taïwanais, se sont librement inspirés du musée – de ses collections, de ses espaces publics ou privés – pour le réinventer au gré de leurs univers graphiques.

Le musée Champollion à Vif est un nouveau venu parmi les musées de France. En quelques salles qui sont autant d’étapes clés de la vie des deux frères de légende, il conte de manière intime et inédite la grande histoire de la découverte de la langue et de la civilisation égyptiennes.