Dans les coulisses du Louvre

Restauré récemment pour l’exposition consacrée à la collection Campana au Louvre, cet ensemble en terre cuite émaillé est déposé au musée des Beaux-Arts de Caen.

De Babylone aux routes d'Arabie

Il arrive que l’analyse d’un socle ancien fournisse d’intéressants éléments sur l’histoire d’une œuvre. Ce fragment de stuc, dissocié de son contexte d’origine, témoigne aussi du goût des collectionneurs du début du XXe siècle.

Le Louvre vient de s’enrichir, grâce au soutien de la fondation La Marck, d’un très bel émail peint de Limoges, sorti de l’atelier de l’émailleur Jean Limosin au début du XVIIe siècle. Le huitième empereur de Rome, héros de Suétone, caracole sur un étonnant cheval bleu.

L’étonnement que produit ce tableau de cristal, unique en son genre, d’inspiration médiévale et orientale, glorifiant la famille de Charles X, demeure intact.

Grâce à la promesse de don du collectionneur M. Edward T. Wilson par l’intermédiaire de la société des American Friends of the Louvre, une statuette inédite à la provenance prestigieuse prendra place dans les collections de sculpture animalière romantique du musée.

Si les paysages dessinés de François Lemoyne témoignent de sa pratique sur le motif, à la sanguine, en France et en Italie, ils demeurent encore rares.

La direction du Louvre, soucieuse du confort des visiteurs du musée comme du bien-être de ses agents, a fait appel à Martin Szekely pour de nouvelles assises. Jean-Luc Martinez dialogue avec le designer, qui témoigne de l’enthousiasme éprouvé à élaborer ce projet.

Acteur du réaméagement du palais dans le cadre du Grand Louvre aux côtés de Ieoh Ming Pei, l’architecte et designer français a conçu mobilier de repos, vitrines ou encore outils de médiation pour le musée.

Pour les Égyptiens, la tombe et son contenu avaient une seule utilité, permettre au défunt de subsister éternellement. Les mastabas, tombeaux en forme de banquette, révèlent par leurs décors et le mobilier qui en provient ce lien entre la mort et les choses de la vie.

Après les campagnes archéologiques menées à Saqqara, une restauration et une refonte muséographique, la célèbre chapelle va retrouver le public du Louvre à l’occasion du bicentenaire de la naissance d’Auguste Mariette, découvreur du site. Ses fouilles ont enrichi le musée de trésors, dont le fameux « Scribe accroupi ».

Un chantier impressionnant se termine actuellement dans les hauteurs du Salon carré. Il permettra d’admirer avec un œil neuf l’un des plus beaux décors historiques du palais créé par l’architecte Félix Duban entre 1849 et 1851.

Dans les sous-sols du Louvre, treize métiers d’art sont réunis. Dans le long couloir où sont installés les ateliers, des artisans exceptionnels travaillent à la meilleure présentation possible des œuvres. Reportage à la découverte de leur savoir-faire.

Une longue restauration a permis à cette pièce célèbre des collections égyptiennes, dont l’altération semblait inexorable, de retrouver son intégrité.

L’œuvre est célèbre, elle était l’une des moins faciles à voir des salles de peinture française du XIXe siècle. La restauration révèle des couleurs irréelles et pose la question de la signification du tableau.