La plus belle des collections de pastels

L’acquisition, en mars dernier, d’un portrait présumé d’Emmanuel de Rougé au daguerréotype vient compléter la galerie de portraits de ceux qui ont veillé sur les collections égyptiennes du Louvre.

En novembre 2017, lors de la vente de la collection d’Henry de Montherlant, le Louvre a eu la bonne fortune, grâce au généreux soutien de la fondation Lamarck, de pouvoir acquérir une petite statue de femme élégamment vêtue d’une tunique et d’un manteau, une péplophore.

Le don anonyme, en mémoire de Raphaël et Bernadette Petit, d’une petite table de style néogothique de Jean-Jacques Werner vient compléter la collection d’objets d’art des années 1820 que possède le Louvre.

La préemption en vente publique, le 21 mars dernier, de l’élégante Sainte Réparate modelée par Félicie de Fauveau permet de combler une lacune dans les collections. Cette œuvre, dont le modèle n’était connu que par une photographie ancienne, est une importante découverte.

S’ils existent, les dispositifs mis en place pour aider les victimes de spoliations à obtenir réparation sont complexes. Étroitement liés à l’histoire de cet épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale, ils font intervenir différentes institutions publiques, acteurs complémentaires d’un processus qui n’a cessé d’évoluer. Enquête.

Éric de Rothschild est un « grand témoin ». Appartenant à une famille de donateurs, il est aussi membre du conseil d’administration de la Société des Amis du Louvre. Président du mémorial de la Shoah, très engagé dans la lutte contre l’antisémitisme, il livre ses réflexions sur la question des spoliations.

La publication du catalogue raisonné et une grande exposition sur les pastels des xviie et xviiie siècles du musée du Louvre viennent couronner plusieurs années d’études et de restaurations. Le directeur du département des Arts graphiques nous raconte l’histoire de cette collection extraordinaire.

Élaboré et peint entre 1752 et 1755, année au cours de laquelle il fut exposé au Louvre à l’occasion du Salon de l’Académie royale de peinture et de sculpture, le portrait de Mme de Pompadour est le chef-d’œuvre de Maurice Quentin de La Tour. Sa récente restauration a permis d’en souligner la beauté, mais aussi d’en percer certains secrets.

Des chefs-d'œuvre méconnus

Après avoir été présentées au musée d’Israël, à Jérusalem, dans l’exposition «Hadrian: An Emperor Cast in Bronze», ces trois effigies de l’empereur philhellène, les seules qui subsistent, sont réunies pour trois mois au Louvre.