Le guide des sorties de la rentrée

Le premier prix Lumière masculin était allé au plus grand, Clint Eastwood. Le premier prix Lumière féminin s’ouvre donc par la plus grande : Catherine Deneuve, star incontestée et pourtant actrice de caractère, complexe et mystérieuse, aux choix artistiques souvent radicaux. Pas sûr que vous la connaissiez bien. Portrait.

L’un des grands invités de la Biennale de la danse 2016 sera le chorégraphe espagnol Israel Galvan qui, depuis vingt ans, tord en tous sens les codes du flamenco pour nous parler de nous-mêmes, de nos joies comme de nos turpitudes. Portrait.

Lambert Wilson revient au TNP que dirigeait son papa, pour un spectacle vraiment théâtral consacré à Yves Montand. L’occasion de revenir sur le parcours riche et atypique d’un acteur aussi à l’aise au cinéma que dans la comédie musicale, mais qui sait ce qu’il veut. Entretien long drink.

La plus grande parolière de la chanson française revient tout en couleurs non pas pour un nouvel album avec Areski mais avec un remake mal pensant de son propre répertoire aux côtés de Loïc Lantoine. Inédit et dépotant.

Prenez les programmations combinées des Belles journées, Hog Hog et Roulez Jeunesse et vous tenez là de quoi vous faire rêver pendant des mois. Qu’est-ce qu’on aurait aimé pouvoir enchaîner les festivals à chaque week-end de septembre… Mais non. Les hasards des calendriers, sans doute combinés à quelques oublis de communication entre programmateurs, ont produit l’incroyable : les trois événements se tiendront le même week-end, les 11 et 12 septembre.

Habitué de la Chapelle des Grands Concerts, Philippe Jaroussky s’attelle pour la première fois au grand répertoire de Jean-Sébastien Bach. Qui devrait lui aller comme la robe à un enfant de choeur.

C’est un de nos grands compositeurs de comédies. Vladimir Cosma raconte son parcours depuis son enfance à Bucarest et sa complicité avec Jean-Pierre Mocky ou Louis de Funès. Musique, maestro !

Pour la deuxième fois, l’artiste belge Jan Fabre investit le MAC de Lyon et y retrace la folle épopée de ses nombreuses performances, de 1976 à 2013. Un maître.

Voilà longtemps qu’on attendait une grande monographie au Musée des Beaux- Arts de Lyon. Ce pourrait être enfin le cas avec cette exposition de rentrée consacrée aux dessins de celui qui a fait vaciller l’art moderne jusqu’à inspirer encore l’art contemporain.

Passage en revue des nouveaux lieux ouverts pour le week-end des journées du patrimoine. L’occasion de voyager aussi dans le temps.

Il a l’art de faire de l’humour avec des sujets graves. Emmanuel Venet sort son deuxième roman, aussi drolatique et inspiré.

Le Croix-Roussien Sébastien Berlendis continue son journal impressionniste en retournant à l’aube de l’adolescence pour une initiation sensuelle tout en douceur.

Le duo le plus barré de Lyon reprend du service pour notre plus grand plaisir. Attention, esprits cartésiens s’abstenir. Les autres vont rire à gorge déployée…

Il revient en pleine forme avec On ne peut pas rire de tout, son nouveau spectacle on ne peut plus d’actualité, qu’il avait rôdé juste avant les attentats de Charlie Hebdo. L’occasion de parler art de faire rire, générosité sur scène, bon vin et de ses débuts à Lyon à l’Accessoire d’en face.

Le plus prolifique des auteurs lyonnais, Jacques Chambon, reprend une de ses meilleures pièces, de circonstance : Troubles de l’élection. Drôlerie et satire sociale à tous les étages.