Elisez votre quiche d’Or 2014 !

Le temps d’élire la Quiche d’Or de l’an V du calendrier causettien est venu ! L’année 2013 fut un grand cru : elle a vu naître de nouveaux coqs dans l’Hémicycle, est allée encore plus loin dans notre data, a mis le cheval en lasagnes, Nabila dans les médias, et les chiffres du chômage n’ont reculé qu’à cause d’un bug informatique. Entre bêtise, sexisme et fous rires, vous n’aurez que l’embarras du choix pour établir votre classement (or, argent, bronze) et l’envoyer à : quichedor@causette.fr avant le lundi 10 février ! N’oubliez pas d’élire la Quiche des lectrices : la gagnante sera gratifiée d’une belle surprise...

Plus facile de crier “tous pourris” sur l’air du populisme inerte que d’apporter sa pierre au renouvellement de l’offre politique. Désenchantés mais motivés, les trois représentants de la société civile que “Causette” vous présente tentent de promouvoir des programmes alternatifs et citoyens. Sans étiquette ni trompette.

En 1997, Vitrolles est la quatrième commune d’importance à basculer dans l’extrême droite. Cité-dortoir de la périphérie marseillaise, elle se transforme en laboratoire de l’idéologie nationaliste. Un modèle de dictature provençale. À l’heure où la vague bleu marine menace, retour sur les lieux du pire.

En France, c’est l’Yonne qui recense le plus de femmes maires. Que les machos locaux se rassurent, ces élues n’accèdent qu’aux hôtels de ville ruraux, là où les mandats relèvent davantage du sacerdoce que du tremplin politique... “Causette” a battu la campagne aux côtés de ces édiles de l’ombre.

Ses revirements partisans déroutent, sa constance à tonitruer que la croissance ne reviendra pas détonne. chantre de la redistribution et du partage du temps de travail, Pierre Larrouturou a le courage des hommes de foi. Parce qu’il préfère penser le changement social plutôt qu’encore changer de pansement, ce déçu de la gauche de gouvernement a fondé le parti nouvelle donne. Zoom sur un électron libre et parfois maladroit.

Agnès Jaoui revient sur les planches où elle n’avait pas remis les pieds depuis vingt ans. Dans “Les Uns sur les autres”, de Léonore Confino, joué en ce moment au Théâtre de la Madeleine, elle incarne une mère dépassée par sa famille dysfonctionnelle. Rencontre avec une touche-à-tout très singulière dans le paysage artistique français.

Lorsqu’elles portent plainte pour violences conjugales ou qu’elles demandent le divorce, nombreuses sont les femmes étrangères qui ne parviennent pas à renouveler leur titre de séjour. Exposées aux coups de leur conjoint et à la suspicion des préfectures, elles sont expulsées du territoire. Une double peine indigne de la République.

Le 16 février prochain, l’écrivaine sarde michela murgia briguera la présidence du parlement régional de son île natale. Avec Sardegna possibile, une liste indépendante des partis traditionnels, elle veut tourner la page des petits et grands arrangements qui vérolent sa terre. Pour “Causette”, le romancier Bertrand visage a emboîté le pas de celle qui rend à la politique ses lettres de noblesse. Et témoigne qu’en italie aussi, les citoyens veulent se réapproprier la démocratie.

Arrêtons de nous plaindre, on peut faire un tas de choses avec les 12 euros d’augmentation du Smic... Allez, un peu d’imagination, les pauvres !

Pendant une décennie, Vladimir Vasilev a arpenté des territoires en marge des grandes villes d’europe de l’est, à la rencontre de leurs habitants. dans ces zones que l’on réduit trop souvent à l’insalubrité et au chaos, le photographe bulgare a voulu observer avec humanité les « êtres vivants » là. de cette immersion, il rapporte des pépites en noir et blanc, pleines d’énergie, pleines de désirs et d’émotions. Loin d’ignorer la pauvreté et la relégation des « fantômes du ghetto », il privilégie sourires et facéties, choisit le goût de vivre et de rire. malgré tout. une belle vision des Roms. sans cliché.

Terra incognita, la cécité est aussi une terre de contrastes. Contrairement aux idées reçues des voyants, elle ne se résume pas au noir intégral. Confidences éclairantes de ceux qui de voir, se sont arrêtés.

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C’est un fléau qui touche plus de 125 millions de femmes dans le monde. Au nom d’une tradition qui veut qu’une femme respectable soit une femme excisée, on a tranché un morceau de leur sexe, leur clitoris, le plus souvent lorsqu’elles étaient enfant. Un « rite de passage » dont elles subis­ sent les conséquences toute leur vie. Dans un pays comme la Guinée, où 96 % des femmes sont excisées, Le combat peut sembler perdu d’avance. Pourtant, depuis quelques années, des exciseuses acceptent de « déposer les couteaux ». Comme à Kindia, une ville de 180 000 habitants à l’est de la capitale, Cona­ Kry, où Djenabou Kone et son association, Femmes africaines, mènent un patient travail de sensibilisa­ tion. Au point que les exciseuses repenties expriment parfois des regrets – nimse, en langue peule.

Il a pour sa “mémé” une tendresse infinie. L’acteur Philippe Torreton consacre un livre savoureux à cette femme qui débordait de bon sens et d’amour.

Quand il chante, sa voix grave délivre des accents mélodramatiques à la Nina Simone. Il dévoile la même intensité que les grands de la soul, la même violence que les chanteurs à texte. Benjamin Clementine a tout pour devenir la révélation 2014. Avant que tout s’emballe, forcément, “Causette” est allée rencontrer la diva.