Numéro 38

Juri Sternburg est le lauréat du Stückemarkt 2011, concours de sélection de jeunes auteurs organisé dans le cadre du Theatertreffen de Berlin. Sa pièce Der Penner ist schon wieder woanders (Cf BERLIN POCHE N° 37) retrace la cavalcade en U-Bahn de deux mauvais garçons, qui sillonnent Berlin de haut en bas, de Friedrichstrasse à la Karl-Bonhoeffer-Nervenklinik. Rencontre avec une « Berliner Schnauze » de la première heure.

En 1972, Fidel Castro se rend pour la première fois en RDA. Accueilli les bras ouverts à Berlin, le guérillero de la Sierra Maestra conclut avec Erich Honecker une affaire qui fait encore rêver…

La fiche lecker - Que serait le paysage berlinois sans les Rathäuser, ces imposants hôtels de ville, monuments de la rigueur prussienne et du parlementarisme wilhelminien ? Moins visible est leur fonction culinaire. En effet, la plupart des Rathäuser avaient jadis leurs propres restaurants, les Ratskeller, souvent situés dans des caves voûtées, où chacun trouvait son bonheur : le Stadtrat épuisé des interminables sessions du conseil municipal, les hommes d’affaires soucieux de discrétion, les amants se rencontrant en secret. La ville compte aujourd’hui encore une demi-douzaine de Ratskeller…

On a testé pour vous - Le mois de mars nous réserve encore des soirées frisquettes, mais également plein de sorties ciné, alors quoi de mieux qu’une bonne séance bien au chaud dans une salle obscure, à défaut d'un film en streaming sous sa couette ? Premier volet d'une sélection se poursuivant en avril...

Parce qu'une hirondelle ne fait pas le printemps, dont déjà nous rêvons, voici plusieurs oiseaux… Eine Schwalbe macht doch keinen Sommer!

On a testé pour vous - Par ce temps pluvieux neigeux, changez-vous les idées en joignant l’utile à l’agréable. Ça tombe bien, Berlin Poche a dégoté pour vous un atelier peinturluresque pas banal !

Intertextes - Le Poesiefrühling a lieu cette année du 9 au 18 mars, mettant à nouveau l’accent sur l’interdisciplinarité, l’interaction et l’international. Circonscrit à Wedding, le festival est plus court et accueille moins d’artistes, faute de subventions. Néanmoins, cette concentration permettra au public un meilleur accès aux manifestations. Rencontre avec Lars Arvid Brischke, qui pour la deuxième année, anime un workshop ouvert à tous.