Hangar Y

Dans le plus grand secret, 77 joyaux de la couronne angkorienne ont été rapatriés au Cambodge. Ils provenaient de la collection personnelle d’un des plus grands trafiquants d’art d’Asie du Sud-Est.

Un actionnariat 100 % féminin, un style irréprochable, des affinités avec l’art contemporain : moins de dix ans ont suffi à la marque DESTREE pour devenir un incontournable du chic parisien.

Fusionnelles, enragées, explosives, les peintures réalisées à quatre mains par le roi du pop art et le jeune prodige new-yorkais (160 tableaux !) se déploient dans toute leur humanité à la fondation Louis Vuitton. Le sublime fracas se poursuit à la Philharmonie où Basquiat se produit, en solo cette fois, dans un parcours révélant ses liens indéfectibles avec la musique.

La nouvelle destination culturelle du Grand Paris

Ce bijou du patrimoine qui fut aussi musée de l’Air et de l’Espace se réveille d’un sommeil de quarante ans grâce à quelques passionnés.

Quarante-sept ans après la retentissante exposition du Grand Palais, la Villette déroule le tapis rouge à Ramsès II, pharaon hors catégorie qui a marqué de son sceau royal tout le Nouvel Empire et des générations de fans. Une légende qui livre ici presque tous ses secrets...

Quelle que soit la cible de l’objectif d’Elliott Erwitt, il en ressort des images intemporelles et subtilement comiques, dont beaucoup sont devenues iconiques. Avec un regard qui n’appartient qu’à lui, le photographe, invité du musée Maillol, immortalise la vie quotidienne, souvent banale, et donne envie de voir le monde différemment.

Son œuvre est un éblouissement. Longtemps éclipsée par son illustre mari Hans Hartung, la peintre norvégienne a sublimé la grandiose nature de son pays natal dans des toiles abstraites à la poésie pure qui contrastent avec sa vie mouvementée, digne d’un roman.

À force d’être devenu un objet de marché ultramédiatisé et alors que les artistes majeurs ne veulent plus être associés au mouvement, le street art aurait-il perdu son âme au point de disparaître ? Pas si sûr. Retour aux graffitis et aux peintures dans le métro, féminisation et repolitisation des messages... Tous les ferments d’un renouveau sont là. État des lieux.

Très copié de son vivant, Antoine Caron fut le metteur en scène d’un art qui séduisit cinq monarques de la Renaissance. Il aurait même fortement inspiré Nicolas Poussin. Mais son nom est peu connu du grand public. À tort, comme l’estiment les spécialistes et comme le prouve l’exposition que lui consacre le château d’Écouen.

Celui qui pilotera le réaménagement des abords de Notre-Dame crée des espaces uniques dans un total respect de la nature.