Des plaques de marbre tranchées sous haute pression, pour figurer des vases, des fleurs, des clefs... des mains, et composer ensuite des natures mortes quasi matissiennes. Tel est l’art d’Alice Guittard.
Bruno Serralongue
Alice Guittard
Marseille, ville-atelier ?
Après des focus sur son marché (artpress n°491, sept. 2021), puis sur le renouvellement de son écosystème (artpress n°494, déc. 2021), suite de notre série sur la scène marseillaise avec un épisode consacré aux conditions de production. Nous interrogeons cette fois Guillaume Mansart, directeur de Documents d’artistes Paca, Marseille, association qui, après sélection en commission (1), promeut les artistes de la région à travers, entre autres, un fonds documentaire en ligne.
Bruno Serralongue
Voilà près de trente ans que Bruno Serralongue rend compte de manière alternative de luttes émancipatoires à travers le monde. Deux expositions reviennent actuellement sur son œuvre. Au Frac Île-de-France (jusqu’au 24 avril 2022, commissariat : Xavier Franceschi), Pour la vie en offffre une vue transversale tandis que, plus circonscrite, Passer en Angleterre, au Frac Grand Large – Hauts-de- France (jusqu’au 30 avril 2022, commissariat : Keren Detton), présente son travail au long cours autour de Calais et des migrants.
Cinéma africain : l’épreuve du réel
Afrique(s) de l’Est, de l’Ouest, du Sud ou encore Maghreb, le Cinéma du réel au Centre Pompidou (11-20 mars 2022) propose un panorama du documentaire africain contemporain : sélection du festival, carte blanche à des programmateurs africains, tables rondes sur les conditions de production. Notre dossier a été imaginé en écho. Mohamed Said Ouma, directeur de Documentary Africa, y aborde l’économie documentaire en quatre blocs géographiques, la nouvelle vitalité du genre sur le continent, ainsi que cette « décolonisation du regard » au cœur du cinéma africain depuis ses débuts. En témoigne la figure historique de Sarah Maldoror, cinéaste française d’origine guadeloupéenne, engagée à l’époque des indépendances. En atteste aujourd’hui une certaine scène au Maghreb où des films parlent du quotidien, du monde et de cinéma sans chercher à s’étiqueter de leur nationalité. Enfin, focus sur Joël Akafou, jeune réalisateur ivoirien qui « peint » sans concession son pays. Autant de « décolonisations » du regard aussi complexes que multiples.
Mohamed Said Ouma
L’économie documentaire
Sarah Maldoror
Rencontre de regards
Joël Akafou
Sans concession
Tal Coa
Réputé pour ses expositions et son parc magnifique où la promenade est ponctuée de sculptures contemporaines, le Domaine de Kerguéhennec l’est moins pour l’exceptionnelle ensemble d’œuvres de Tal Coat réuni par Olivier Delavallade. À visiter ou revisiter au moment où la peinture abstraite se pose à nouveau la question de son rapport au réel.
Duane Michals
Un artiste de 89 ans, spécialiste d’une forme d’arrêt sur image, remue ses archives pour y trouver matière à des œuvres toutes fraîches, histoire de mieux supporter le temps suspendu de la covido-dépression. Robert Storr lui a rendu visite pour une cure express anti-morosité dont il a très aimablement accepté de partager avec nous quelques secrets...
Anthony Caro
Alors que la galerieTemplon présente à Paris, jusqu’au 5 mars 2022, une exposition de sculptures d’Anthony Caro, il faut absolument se rendre à Bourbourg, dans le Nord de la France, où l’artiste britannique a réalisé au début de ce siècle un ensemble de toute beauté. Inaugurée ici, cette nouvelle rubrique vous invite à visiter des lieux insolites, extraordinaires, inconnus, investis par l’art contemporain, autant d’occasions de vous échapper un week-end.
Christophe Tarkos
Disparu en 2004, Christophe Tarkos est enfin célébré à travers une exposition en deux lieux à Marseille et la publication d’un volumineux corpus d’inédits. Une poésie sculptée dans la gangue de la langue, « en râchachant » jusqu’à la transe.
Nathalie Quintane
Réimaginer un à-venir
Proust Redividus
À l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de sa naissance, un grand nombre d’ouvrages sont consacrés à Marcel Proust. Beaucoup ressassent, d’autres innovent. En voici un choix.