Johann Le Guillerm

Cette année, la biennale européenne itinérante Manifesta se tenait à Marseille. Sa vocation entre implication sociale et création pose des questions. En écho, une série d’articles est à retrouver sur notre site.

Alors que Kapwani Kiwanga vient d’être désignée 20e lauréate du prix Marcel Duchamp, nous revenons sur l’histoire de cette récompense portée par des collectionneurs et en dressons le bilan. Mais quelle valeur ont ces prix si nombreux aujourd’hui ?

L’histoire de Sainte-Sophie à Istanbul, successivement église, mosquée puis musée, n’a rien de figé. Sur décision du président turc Erdoğan, elle vient à nouveau d’être convertie en mosquée. À cette occasion, Christophe Catsaros revient sur cet édifice éclectique dont la perméabilité est le symbole.

Le 20 août dernier, sortait sur la toile Coronation, le documentaire d’Ai Weiwei relatant le confinement de la ville de Wuhan sous l’emprise de la Covid-19. À peine deux semaines plus tard, il publiait chez Actes Sud Dans la peau de l’étranger, petit livre manifeste sur le sort des réfugiés, dans lequel l’artiste militant décortiquait sa méthode de travail, viscéralement attachée au sentiment d’extranéité.

Le spectacle sous chapiteau de Johann Le Guillerm Secret devient Terces. La première représentation, prévue au cirque- théâtre d’Elbeuf, est reportée. Consultez le site de l’artiste pour plus de renseignements.

Il y a un an, la galerie Jeanne Bucher Jaeger présentait une étonnante exposition deYang Jiechang, confrontant les styles très différents, traditionnel chinois, calligraphique, gestuel, dans lesquels travaille l’artiste. L’idée est alors née d’un dialogue entre lui et Jean-Hubert Martin qui le révéla au public occidental à l’occasion de Magiciens de la terre en 1989. L’entretien eut lieu dans la foulée, en mars 2020.

Depuis toujours, avec Jean-Pierre Raynaud, lieu de vie et lieu d’art se confondent et c’est à cette expérience qu’invitent ses expositions. Expérience d’autant plus profonde que ses œuvres sont radicales, ainsi cet ensemble récent de Cibles et de Tirs, panneaux de signalisation barrés ou traversés par des balles de gros calibre, et qui seront exposées début 2021 à la galerie Strouk, à Paris, avec une sélection très réfléchie d’œuvres plus anciennes.

La publication d’extraits des carnets tenus par Gabriel Orozco entre 1992 et 2012 dévoile son processus de création, faisant de ces écrits l’atelier qu’il a toujours refusé d’avoir.

Tout chantier orchestré par le Japonais Tadashi Kawamata constitue une aventure, une expérience où l’on touche du doigt ce qu’est l’essence de l’art. Ici, pérégrinations estivales avec l’artiste.

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