Renaud Capuçon

À près de 40 ans, le violoniste français prend la direction de la programmation des Sommets Musicaux de Gstaad. Retour sur une trajectoire singulière, marquée par la transmission et dédiée au partage.

Le Monde de l'autographe

S’il est un artiste que l’on peut suivre à la trace, c’est bien le Suisse Peter Stämpfli. Né en 1937 à Deisswil bei MünchenBuchsee, dans le canton de Berne, il est l’auteur d’une oeuvre éminemment picturale, très singulière et puissamment cohérente, qui s’étale sur plus de cinquante années de paradoxal renouvellement du même.

Si l’expression « âme russe » a un sens, appliquons-la à la peinture d’Edik Steinberg, qui au premier abord semble relever de l’art abstrait, alors qu’elle reflète la tragédie de son pays.

La proximité de deux grands artistes, Henri Michaux et Zao Wou-Ki, aux moyens d’expression parfois très semblables, révèle d’autant mieux leurs différences.

Angle de vue original sur l’oeuvre de l’un des artistes majeurs de notre temps : c’est le Penone dessinateur que le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne a mis au coeur de son exposition. Un Penone tantôt intime tantôt monumental, en dialogue avec quelques grands maîtres, de Giacometti à Malevitch ou Louis Soutter.

L’artiste américain Walton Ford est encore trop peu connu en Europe. Ses oeuvres figurent pourtant dans des collections new-yorkaises prestigieuses et ont fait l’objet de plusieurs expositions dans des institutions majeures. Au moment où il expose pour la première fois à Paris, tentons de comprendre ce qui fait sens dans ce travail étonnant, de cerner un artiste hors norme.

Heureux lauréat de la Bourse culturelle Leenaards 2015, Sébastien Mettraux a le projet de réaliser, en une année, une vingtaine de toiles célébrant la machine. Sur de grands formats peints à l’huile, le jeune artiste de Vallorbe tient à rendre compte ainsi du patrimoine industriel de sa région.

La Gemäldegalerie démêle les fils du mythe Botticelli, peintre symbole du Quattrocento, de l’idéal occidental de la beauté, de l’Antiquité redécouverte et réinterprétée. Une exposition qui sonde la postérité du peintre florentin à travers les siècles, depuis les préraphaélites anglais qui le révéraient jusqu’aux détournements du pop art et des artistes contemporains.

Classicisme, romantisme, réalisme : trop souvent encore – que ce soit en art, en littérature ou en musique – nous faisons se succéder ces styles comme s’il s’agissait d’époques plus ou moins bien délimitées, alors qu’il serait plus éclairant de parler du romantisme des classiques, du classicisme des romantiques ou du romantisme des réalistes, tant les courants sont mêlés, C’est ce qu’avait mis en évidence l’exposition emblématique L’Invention du sentiment, à la Cité de la musique, en 2010. C’est ce que s’efforce de faire, de manière non moins exemplaire, l’exposition Visages de l’effroi, violence de David à Delacroix, organisée conjointement par le musée de la Vie romantique et le musée de la Roche-sur-Yon.

La BRAFA est l’une des plus grandes foires d’art internationales : elle réunit à Bruxelles, année après année, près de 140 galeries venues du monde entier, couvrant tous les arts et toutes les époques, de l’art tribal à l’art moderne en passant par les antiquités et la peinture.

À Cordoue, l’ouverture prochaine de l’Espace Andalou de Création Contemporaine dont la façade lumineuse scintille dans la nuit cordouane augure des temps meilleurs pour la culture en Espagne.

L’une des plus enthousiasmantes et touchantes collections de Paris se cache au 24, rue du Faubourg Saint- Honoré, chez Hermès, dont elle est comme la mémoire enchantée.

Dans l’écrin ouaté de la fondation Baur, dragons, phénix et papillons rencontrent, le temps d’une exposition, les créations les plus sophistiquées de la Maison Cartier. Des tabatières chinoises aux inrô japonais, en passant par les pendules mystérieuses et les colliers de jade, les affinités esthétiques sont étourdissantes.

Jusqu’au 14 février 2016, la Cinémathèque française met à l’honneur Martin Scorsese, avec une rétrospective et une exposition. De quoi délicieusement se plonger dans l’univers si singulier d’un géant du cinéma américain.