Bernard-Henri Lévy

À mille lieues de ses engagements en faveur des droits de l’homme, Bernard-Henri Lévy s’est vu confier par la Fondation Maeght, l’un des hauts lieux de l’art moderne cher aux grands artistes du XXe siècle, le soin de monter ce qui sera, à n’en pas douter, « l’exposition de l’été 2013». Vingt ans après ses écrits sur Piero della Francesca, Mondrian et Frank Stella, le philosophe français a choisi de s’intéresser aux relations entre la philosophie et la peinture, des origines à nos jours. Son choix s’est porté sur 130 œuvres de toutes les époques, venues de musées et de grandes collections privées. En exclusivité pour Artpassions, il s’explique sur ce pari fou.

Pleins feux sur l’atelier majorquin de Joan Miró: c’est là que l’artiste catalan défie la peinture de 1956 à sa mort, en 1983. Une invitation à se pencher sur ses expériences, tâtonnements graphiques et explosions colorées.

Inventeur perpétuel et champion ès métamorphoses et apparitions fantasmagoriques, le surréaliste iconoclaste et éclectique a pris ses quartiers d'été à la Fondation Beyeler à Riehen.

Paris, capitale mondiale des arts et des lettres ! Ce fut le cas pendant trois quarts de siècle, du Second Empire aux Années folles. La Ville Lumière aura été l’un des creusets de notre modernité. L’autre étant la Vienne de Mahler et de Freud, de Klimt et de Schiele. Celle-ci sombra corps et biens dans la catastrophe de la Grande Guerre, alors que Paris se vit accorder un sursis, avant d’être détrônée par New York au moment de l’Occupation. Le déclin de l’Europe était alors devenu manifeste pour tous.

Baudelaire admirait chez le peintre de Honfleur son art de capturer l’éphémère, qualité «moderne» s’il en est. Mais malgré les apparences, Boudin préférait sans doute l’éternel au transitoire.

L’exposition «Le Printemps de la Renaissance. La sculpture et les arts à Florence, 1400-1460», présentée au Palazzo Strozzi de Florence et, après l’été, au Musée du Louvre, dévoile 140 chefs-d’œuvre de la Renaissance florentine en provenance du monde entier.

Le musée Rath, à Genève, présente jusqu’à la fin du mois de septembre une sélection d’œuvres issues de la collection du Musée Migros d’art contemporain. Amorcée en 1957 par Gottlieb Duttweiler, le fondateur des coopératives Migros, dans une optique de soutien à la création artistique, cette collection austère, où l’art minimal et l’art conceptuel tiennent le haut du pavé, débouche logiquement sur une exposition ardue, voire rébarbative, mais également stimulante par les réflexions qu’elle permet de nourrir.

Le gotha du marché de l’art tient son 44e salon au bord du Rhin. La foire bâloise garde une longueur d’avance sur ses rivales, tandis que la Suisse, nonobstant sa petite taille, demeure au sommet mondial du négoce de l’art.

Libérée de la toile, sa peinture développée dans l’espace, échappe au créateur lui-même. Ses géométries parfaites et imprévisibles éclatent en une infinité de volumes dès que l’on s’éloigne du point de vue précis d’où il les a engendrées.

À sa troisième édition, l’exposition Glasstress 2013, réalisée par le Studio Berengo parallèlement à la 55e Biennale d’Art de Venise, présente les œuvres en verre de 64 artistes internationaux.

Toujours tendu entre art et design, le studio anversois nous étonne une fois de plus avec son Moment clé révélé lors de la réouverture, en avril dernier, du Rijksmuseum à Amsterdam. Tour d’horizon de l’œuvre hyperbolique d’un couple de créateurs, grands brouilleurs de pistes, passés maîtres dans le recyclage de la culture européenne.