Chaplin, Eisenstein, le cinéma artiste !

Dossier El Greco

par Vincent Quéau

Grecorama

Kiki Smith

par Constance Martin

Pour l’ultime exposition que la Monnaie de Paris consacre à l’art contemporain – sa direction en appelant à « une fréquentation en deçà de ses espérances », malgré des succès d’estime comme ceux de Marcel Broodthaers ou Grayson Perry –, l’Américaine Kiki Smith a imaginé un parcours où ses figures et organes se répondent, profitant de l’architecture du bâtiment.

Léonard de Vinci

par Pascale Lismonde

L'amour de la vie et de la liberté

Luca Giordano

par Vincent Quéau

Fresquiste, peintre au pinceau, à la paume comme aux doigts, faussaire pour dupes consentants même, le maître napolitain se retrouve tout entier dans la première exposition monographique française que lui consacre le Petit Palais cet hiver. Sortilège ? Sans doute...

Barbara Hepworth

Étonnamment méconnue en France, la sculptrice britannique Barbara Hepworth s’y voit consacrer pour la première fois une rétrospective d’envergure. Celle-ci se tient au musée Rodin, et fait écho aux Expositions internationales de sculpture contemporaine organisées par l’établissement entre 1956 et 1971, au cours desquelles Hepworth représenta la Grande-Bretagne...

Lars Fredrikson

par Tom Laurent

Des images dans les ondes

Kimsooja

par Tom Laurent

Creuse des sillons à Poitiers

Charlie Chaplin, Sergueï Eisenstein

par Emmanuel Daydé

Clôturant le festival de Cannes en 1959, Malraux relevait « la mystérieuse fraternité des images de la terre heureuse et de la terre ensanglantée ou menacée » qu’il voyait à l’œuvre chez Chaplin et chez Eisenstein. Réhabilitant l’avant-garde du cinéma muet, trois grandes expositions– sises non pas dans un musée du cinéma mais au musée d’Arts de Nantes, au Centre Pompidou-Metz et à la Cité de la Musique de Paris– rétablissent Chaplin et Eisenstein comme des artistes à part entière du XXe siècle, le premier enfantant la modernité et le second prenant la relève du passé.

Sous le règne du dieu hasard

par Pascale Lismonde

Les taches d’encre de Victor Hugo, le fameux « coup de dés » de Mallarmé ou Marcel Duchamp fixant le gabarit du hasard... Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, le hasard a peu à peu investi la création artistique jusqu’à en devenir un élément essentiel, qu’il soit matériau ou instrument. De cette thématique, l’exposition marseillaise Par hasard, avec ses 117 artistes, propose une passionnante lecture chronologique, de 1850 à nos jours, en mémoire du séjour des artistes surréalistes, en 1940-41, sur la route de l’exil.

Yves Zurstrassen

par Philippe Piguet

Installé dans les faubourgs champêtres de Bruxelles, aménagé dans les locaux d’une ancienne usine de bonneterie, son atelier est comme un grand bateau où tout est en ordre. Au fil du temps, Yves Zurstrassen s’est donné les moyens que réclamait sa peinture : de vastes espaces lumineux de travail, d’accrochage et de stockage qui lui offrent les conditions de réflexion, de recherches et d’expériences les plus adaptées qui soient à son exercice. L’art de Zurstrassen est requis par une forme d’abstraction formelle, paradoxalement incarnée, qui joue de la tradition et de la modernité, qui compose avec des pratiques convenues et des moyens techniques sophistiqués et qui vise à réenchanter le monde. Rencontre.

Susumu Shingu

par Pascale Lismonde

De loin, on voit des voiles d’un jaune éclatant virevolter devant la façade claire de Chambord – c’est la Caravane du vent que l’artiste japonais Susumu Shingu a déployée en prélude à l’exposition de ses œuvres dans le château de François Ier. Nouvel événement marquant les 500 ans de la première pierre et de la disparition de Léonard de Vinci, ami et protégé du Roi, dont l’influence signe ce stupéfiant joyau de la Renaissance. C’est que Shingu se réclame lui aussi des inventions du Léonard ingénieur lorsqu’il crée dans le monde entier ses sculptures célébrant le mouvement de l’eau, de l’air, de la lumière. « Selon le fil rouge qui relie les êtres et les lieux », dit l’architecte Renzo Piano, ami de l’artiste, « il était inévitable que dans Chambord, où rien ne bouge sauf la lumière et le vent, les sculptures de Shingu viennent un jour donner le mouvement ».

Éric Baudelaire

par Tom Laurent

Si le cinéma est le lieu « d’un certain partage de la lumière » (Jacques Rancière), celui d’Éric Baudelaire s’ingénie à y faire exister des récits qu’on aurait pu voir condamnés à l’absence. Celui d’un ministre des Affaires étrangères d’un pays non reconnu, celui d’un réalisateur japonais passé par le terrorisme ou celui d’un djihadiste dont le visage nous reste inconnu, mais aussi celui qu’il a coécrit avec des collégiens de Saint- Denis ces quatre dernières années. Au Centre Pompidou, le visiteur de l’exposition du prix Marcel Duchamp sera peut- être surpris d’y trouver ce dernier projet, tant son ambition tranche avec celles des œuvres des autres lauréats. Dans le même temps, le CRAC de Sète réunit plusieurs de ses projets, permettant d’en saisir la pleine portée.

Miguel Chevalier

par Clément Thibault

Miguel Chevalier, pionnier des arts technologiques en France, aborde son médium sous l’angle de la continuité plutôt que de la rupture, entre les formes issues du numérique et celles de l’histoire de l’art, entre le virtuel et le naturel.

Brigitte Moreau Serre

par Pascale Lismonde

« Habitée par une mystique d’espérance et d’énergie » (André Parinaud), Brigitte Moreau Serre a fait de la femme la figure matricielle d’une humanité où convergent vision cosmique et espérance, projetant dans sa peinture l’écho aux archétypes pensés par Carl Gustav Jung comme « appelés à donner un sens à notre expérience ». Entretien.

Art brut

par Emma Noyant

Cartels ou pathologies ?

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