Festival d’Angoulême 2012

L’année de la BD 2011

par Jérôme Briot

Gilles Ratier, le secrétaire général de l’ACBD (Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée), rédige chaque année un rapport sur la production de bande dessinée, très suivi par toute la profession ; en voici les grandes lignes.

Spiegelman : l’homme d’un seul livre ?

par Didier Pasamonik

Si Art Spiegelman, le président du Festival d’Angoulême 2012, est un enfant de rescapés de la Shoah, traumatisme fondateur et fondamental, il est aussi un enfant du mouvement underground américain et la vigie d’une avant-garde mondialisée.

L’ours Barnabé

par Gersende Bollut, Olivier Thierry

Lors du panorama de la Sélection d’Angoulême 2011, Zoo avait eu le nez creux en évoquant avec gourmandise le fin museau de l’Ours Barnabé, auréolé du Prix des écoles. Un an après, le Festival lui rend hommage à travers une exposition multicarte.

Angoulême 2012 : zoom sur la sélection

par Kamil Plejwaltzsky

Cette année, ce ne sont pas moins de 98 albums qui ont été sélectionnés par le jury d’Angoulême, toutes catégories confondues (Officielle, Jeunesse, Polar, Patrimoine). Il y en a pour tous les goûts et tous les éditeurs, dont nombre de petits.

Dédéicaces : Couilles

par Olivier Thierry

À l’occasion du Festival d’Angoulême de cette fin janvier, penchons-nous sur le phénomène des dédicaces. Calvaire pour certains auteurs, objet de frustration pour bien des éditeurs et des fans, mais source de profits pour d’autres.

Very Nice Trip

par Jean-Philippe Renoux

1948 : inquiet des tensions entre l'Est et l'Ouest après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le pilier de l’époque du journal Spirou, Joseph Gillain alias Jijé, décide de partir tenter sa chance aux États-Unis.

Un as déguisé en fleur

par Thierry Lemaire

Avec Le Pilote à l’Edelweiss, scénarisé par Yann et dessiné par Romain Hugault, la collection Cockpit des éditions Paquet se dote d’une série sur la Guerre de 14. Une belle réussite.

Ma vie est tout à fait... un reboot

par Wayne

Après un travail de longue haleine, Boulet et Pénélope Bagieu, les deux porte-étendards de la blogosphère BD, sortent enfin La Page blanche. Un album commun, paradoxalement plus intimiste que leurs productions autobiographiques respectives.

Des Algériens dans les tranchées

par Vladimir Lecointre

Porté par une forte volonté pédagogique, Turcos : le jasmin et la boue de Tarek, Payen et Mouellef, revient sur la présence des Algériens musulmans au sein de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale.

L’échappée

par Kamil Plejwaltzsky

Peu avant la Première Guerre mondiale, il existait en France des colonies pénitentiaires pour jeunes délinquants. Par delà l’évocation déjà éloquente des conditions d’incarcération de l’époque, Les Innocents coupables imagine les choix et les attitudes de ces adolescents face à leur condition.

Mon royaume pour un vampire !

par Jérôme Briot

Connaissant l’insatiable passion que Maïorana voue au mythe du vampire, Ayroles lui a concocté D, une histoire mêlant vampires de haute lignée et bonne société britannique, à l’époque victorienne.

Pour vivre heureux, vivons entre semblables ?

par Camilla Patruno

Dans la nouvelle série Segments, un duo inédit d’auteurs – Richard Malka, maître du barreau, et Juan Gimenez, maître de la science-fiction – s’interroge sur les implications d’un système social qui répartirait arbitrairement l’humanité par « valeurs communes »… Nous les avons rencontrés.

Neaud Future

par Jérôme Briot

Fabrice Neaud en 48 CC !1 Non, ce n’est pas la nouvelle interjection destinée à détrôner « Ta mère en short ! » dans les cours de récréation. Neaud se lance, au format album, dans une grande saga de science-fiction post-apocalyptique : Nu-Men.

French Lover, French Psycho

par Kamil Plejwaltzsky

Des images coups de poing. Une démarche vertigineuse et un propos insolent. Minus de Rica est une oeuvre moderne qui rend compte d’une triste réalité : celle d’une société qui est parvenue à déshumaniser le sexe.

Braquages costumés

par Thierry Lemaire

Retour dans les années 80 avec Les Faux Visages, une évocation du Gang des Postiches, la fameuse bande de braqueurs de banques. David B. et Hervé Tanquerelle se mettent dans la peau des malfrats. Un polar plus vrai que nature.