Conscience historique

Ou comment la psychologie de l’acteur historique permet une instrumentalisation de l'histoire dans la science-fiction

La Révolution industrielle fut comme un réveil après une longue nuit. Il y eut en Europe, parmi les contemporains, la conscience croissante d’une nette rupture, que l’on venait de passer de l’Ancien Régime au nouveau. Le monde ne se percevait plus de la même manière, l’espace comme la durée.

Le voyage dans le temps utopiste selon David Morse

Les entassements vertigineux de l’imaginaire

On est chez Pink’s, sur La Brea, on baffre des hot-dogs au chili radioactif, une pâte rouge gangrenée de taches jaunes, c’est tellement bon que j’en mange mes doigts.

Edward Page Mitchell, journaliste, né en 1852 et mort en 1927, fit presque toute sa carrière au quotidien new-yorkais The Sun, où il entra en 1875 et dont il fut le rédacteur en chef de 1903 à 1920. Mais, bien plus que comme homme de presse, la postérité aurait dû le reconnaître comme un grand pionnier de la science-fiction américaine, et il n’en fut rien. Il a fallu le travail du chercheur et critique Sam Moskowitz pour que cet auteur soit exhumé du néant littéraire, à l’instar de Robert Duncan Milne, grâce à un précieux recueil baptisé The Crystal Man (1973), dont la préface octroie à Mitchell le titre de « géant perdu de la science-fiction américaine. »

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Le thème des autres réalités n’est pas nouveau. En fait, il est bien plus ancien que la science-fiction. Car après tout, qu’est-ce que la Faërie, le Paradis ou le Pays des Rêves si ce ne sont pas des mondes alternatifs ? Des histoires concernant ces autres mondes existent depuis les temps préhistoriques.

Johan Heliot & l’uchronie politique d’un siècle révolutionnaire

Petipas habitait la maison depuis trois ans quand il découvrit que la porte condamnée du grenier donnait sur le jour d’avant. Sans doute eût-il fait cette découverte plus tôt s’il avait occupé l’étage, mais, les trois pièces du rez-de-chaussée suffisant à ses besoins, il s’était contenté d’y entasser ses malles de livres.

Le libre-arbitre dans l’oeuvre de Ward Moore.

« Avez-vous jamais souhaité qu’une même chose revînt deux fois ? Avez-vous jamais dit : « tu me plais, bonheur, clin d’oeil, instant ! » ? Alors vous avez souhaité le Retour de toutes choses, toutes revenant de nouveau, toutes éternelles, enchaînées, enchevêtrées, amoureusement liées »

Ou des mythes et des réalités de la démocratie occidentale

Ouvrages récents ou déjà anciens, traduits ou non : un petit panorama sans exclusives ni prétentions d’exhaustivité, des thématiques temporelles & historiques considérées selon le prisme de l'imaginaire science-fictif.

Les temps sont venus de rompre le silence. Oui, décidément je le crois. Oh, pas en parlant, ça non. Il y a bien trop longtemps que je ne parle plus, sauf à toi, Toby. Mais même si ma main tremble je sais encore écrire. Je puis encore écrire et écrire longtemps. Et puis, il y a tant d’années que je me répète cette histoire. Décidément oui je la raconterai.