La rentrée culturelle

On ne change pas une équipe qui...

par Karim Grandi-Baupain

En temps de crise, le théâtre devient un enjeu d'utilité publique, une échappatoire à un monde qui se porte mal et qui orchestre notre culpabilité par le prisme d'un flot d'images et de dialogues à la limite de l'insoutenable.

Lucifer en civil

par David Defendi

C’est l’histoire d’une femme posant son regard sur ses enfants en train de jouer… Et qui soudain les massacre sauvagement à coup de couteaux pour se venger d’un mari infidèle.

Le moi et l’autre

par Eva D.

Cette année, la danse peine à se réveiller après un été de festivals assez inégaux. Ouf ! Dansem est toujours là. Bien vivant et la tête haute, fort de ses sept années d’existence. Son directeur Cristiano Carpanini et toute l’équipe de L’Officina (1) maintiennent le cap : « Depuis, et malgré les crises cycliques politiques, sensibles, qui étouffent notre société dans le corpus de l’être individu et le corpus social, reste encore bien vivant le désir de développer et d’exercer, jour après jour, les métiers de la culture. »

Génération post-media

par Pedro Morais

Vingt ans après l’anticipation de William Gibson d’une révolution informatique (dans Neuromancien), l’ordinateur serait-il devenu l’atelier des artistes ?

La rentrée décalque

Non, la rentrée musique à Marseille ne se limite pas aux Enfants du Soleil, catastrophe annoncée, tant sur la forme (la « comédie musicale » à la française) que sur le fond (abyssal, ça rime avec Epinal). Encore que. A jeter un oeil, chez votre supermarché culturel favori, sur le programme des diverses dates en location, il semble que la courbe de pertinence des concerts annoncés dans cette ville soit inversement proportionnelle à celle de sa notoriété.

Recentrages en périphérie

C’est une habile campagne de teasing, sur les murs de la ville, dans les pages de journaux plutôt recommandables (1), une armada de bestioles aussi appétissantes qu’un mogwaï repu passé minuit.

Arbres à penser, arts à danser

Faisant fi des contingences économiques qui paralysent actuellement le secteur culturel, Terre active et le CECDC se sont lancé un drôle de pari : s’armer d’un peu d’imagination pour voir plus loin. Plus loin dans l’espace, plus loin dans le temps : pour sa quatrième édition, Arborescence investit désormais, pendant près d’un mois, plus de dix lieux entre Aix et Marseille.

So what ?

par Cyril Benhamou

C’est un fait : aujourd’hui, pour le noctambule désireux de vibrer au son d’une contrebasse ou d’un saxophone rugissant, sortir écouter du jazz à Marseille relève de l’exploit. Avec le syndrome de la rentrée, on espère toujours que ce sera mieux qu’avant, qu’il y aura plus de lieux, davantage de concerts…

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