Oh ! Bonne mère

Esprits frappeurs

par Valentine Leÿs

Ça commence lentement en spirale de tambours, de frôlements mécaniques et de couinements d’animaux, ça halète, ça s’emballe, ça grince, c’est un peu vaudou. Dernièrement, on a vu les Statonells improviser une bande-son hallucinée sur fond d’images d’archives, pour fêter l’ouverture de Vidéodrome . Un sens du tribal trippant, une énergie rock et un goût prononcé pour les expérimentations bruitistes que l’on retrouvera cet été à l’affiche du festival MIMI.

Singulier pluriel

par Jordan Saïsset

On ne compte plus les éditions du festival multidisciplinaire Les Musiques. On ne les compte plus, et l’on s’y retrouve chaque année sans bouder notre plaisir.

A juste pitres

par Karim Grandi-Baupain

Le festival Tendance Clown organisé par le Daki Ling fête ses dix ans. L’occasion de découvrir sur deux semaines ce qui fait la force d’une discipline trop méconnue du grand public.

Artisocial

par Olivier Puech

Créée en 2011 par d’anciens élèves du Conservatoire dramatique de Montpellier, l’association Je Pars à Zart rassemble des gens d’univers différents dans un esprit de mutualisation des savoirs. Une autre façon d’aborder la chose théâtrale, à voir au Parvis des Arts, où les jeunes gens ont élu résidence.

Plaisirs solitaires

par Frédéric Marty

Pour la deuxième année, et en garantissant déjà une troisième édition pour « laisser au festival le temps de trouver son public et s’inscrire dans le temps », le Théâtre de Lenche propose une série de seuls en scène avec autant de façons que de protagonistes.

Sandrine Bonnaire

par Maryline Laurin

On ne la présente plus... Connue aussi pour ses prises de risques (concerts avec Higelin, réalisation, danse), Sandrine Bonnaire s’attaque cette fois au périlleux exercice du spectacle-lecture. Au Théâtre du Jeu de Paume à Aix, elle donne vie au poignant roman de Samira Sedira, L’Odeur des planches, dans lequel cette fille d’immigrés algériens raconte sa déchéance sociale et son retour aux racines, au plus près de sa mère, entre Oran et la Ciotat.

Brèves de trottoir

par Barbara Chossis

Représentée pour la première fois à Marseille à l’hiver 2013, Bar-Echanges, qui marque les débuts de Seriba Doumbia en tant qu’auteur, est de retour sur les planches des Argonautes, avec une distribution sensiblement différente.

Oh ! Bon Homère

par Olivier Puech

Endroit convivial à la programmation éclectique, le Non-Lieu proposait cette semaine une drôle de performance : Homère 2, la suite de Que des grecs en slip vs Que du kilt sans slip.

Des hommes et des lieux

par Bérengère Chauffeté

Si la ville est toujours la ville de quelqu’un, Marseille est aussi la ville de toutes ces multitudes combinées qui la rendent si unique et sincère.

Soleil noir

par Céline Ghisleri

Exposition en noir et blanc ou presque à la Compagnie, où Paul-Emmanuel Odin invite deux artistes récemment sortis de l’école. Histoires d’atomes crochus et de vies qui ne marquent plus de distance avec l’art…

Les couleurs du spectre

par Céline Ghisleri

Le Centre d’art contemporain d’Istres nous propose un parcours à travers l’existence de Fantômas. De ses jeux d’enfant à l’autel érigé à sa mémoire, Pierre Bendine-Boucar déploie une fiction en quatre épisodes qui relève sûrement plus du plaisir du jeu que d’une fascination pour les affres du mal.

Sortie de route

par Gaby Leuvielle

Le collectif Hors Cadre s’inscrit dans la longue tradition hexagonale d’un rassemblement de réalisateurs indépendants. Soucieux de participer à ouvrir le débat autour de la création cinématographique hors des sentiers battus de l’industrie dominante, ses membres nous donnent rendez-vous aux Variétés pour une grande soirée, suivie par un week-end complet à l’Eden-Théâtre autour de l’indépendance.

La saison des révoltes

par Emmanuel Vigne

Le Gyptis consacre l’intégralité de sa programmation de printemps aux forces révolutionnaires qui ont traversé le globe depuis plus d’un siècle. Un parcours fourni et passionnant, enrichi de la présence de nombreux intervenants.

Soviet suprême

par Fanny Bernard

Vidéodrome 2 poursuit en ce printemps ses cycles hebdomadaires avec en ligne de mire un voyage dans le temps au coeur des années soixante. Premier rendez-vous : le cinéma soviétique.