Salman Rushdie

Le nouveau roman de Nathan Englander est fascinant et terrible : on y suit les tribulations d’une famille juive, déchirée et désespérée, durant la « guerre sale » en Argentine, quand la junte militaire était au pouvoir et massacrait des milliers de personnes sans états d’âme.

Après quelques années d’alcoolisme et de vie dissolue, Denis Johnson aborde dans Arbre de fumée un sujet douloureux de l’Histoire des États-Unis : la guerre du Vietnam. Il livre là le grand roman de la rentrée littéraire.

Salman Rushdie est l’un des plus grands auteurs du XXe siècle. De sa double origine, indienne et britannique, il présente deux faces complémentaires : le libre-penseur qui, depuis l’affaire des Versets Sataniques, est devenu un symbole de la lutte pour la liberté d’expression ; le romancier, à l’œuvre foisonnante mêlant le mythe et la fantaisie à la réalité. À l’occasion de la sortie de son nouveau roman, L’Enchanteresse de Florence, Transfuge l’a rencontré.

Enfant de la Nouvelle Vague, de Godard et de mai 68, le réalisateur possède un univers singulier, qu’il sublime par le noir et blanc, et dans lequel il laisse peu de place aux dialogues. Ses fictions autobiographiques sont traversées par des thèmes comme l’art, l’amour – la rupture et la perte –, le suicide, le mal de vivre, l’errance, la famille. Pour la sortie de son film La Frontière de l’aube, Transfuge revient sur son œuvre.

Il a remporté la Palme d’or au festival de Cannes 2008. Loin d’une vision idéalisée de l’école, ou, a contrario d’un fatalisme désespérant, le film de Cantet n’est rien moins qu’une « tranche de vie ». Un film sur un sujet brûlant.