André Dussollier

Au théâtre comme au cinéma, il a joué les plus grands rôles, collectionné un Molière et trois César. André Dussollier revient seul en scène au Théâtre des Bouffes Parisiens pour dire ses textes préférés, prose et poésie, sketches et monologues. Un spectacle Sens dessus dessous, titre emprunté à Raymond Devos, pour lequel il fait vivre ses passions de lecture, de Victor Hugo à Roland Dubillard en passant par Baudelaire, Aragon, Sacha Guitry ou Henri Michaux...

Le metteur en scène poursuit son travail sur le récit national. Avec Nos Jardins : Histoire(s) de France #2, il s’empare de la question des jardins ouvriers pour raconter les luttes qui animent notre pays, au sein d’un dispositif théâtral immersif.

Le nouveau directeur du Théâtre de la Criée reprend son adaptation du roman d’Ivan Gontcharov montée pour les Tréteaux de France.

Au théâtre de la Tempête, Angélique Clairand et Eric Massé adaptent et mettent en scène le roman autobiographique de Philippe Besson paru en 2017 Arrête avec tes mensonges. En février, c’est le film qui sortira également. Le romancier revient pour nous sur l’écriture de ce texte racontant son amour de jeunesse, Thomas, qui avait choisi de ne pas ac- cepter son homosexualité.

Le sociétaire du Français s’attelle à la mise en scène d’une pièce peu jouée, Un Mois à la campagne d’Ivan Tourgueniev. Au fil d’un théâtre épuré, il fait entendre la modernité de l’auteur russe en se focalisant sur la question du désir féminin.

Oncle Vania, la pièce de Tchekhov écrite en 1897, ra- conte l’installation d'un vieux professeur à la retraite dans le domaine de sa première femme défunte. Son arrivée accompagnée de sa jeune femme perturbe profondément la vie des occupants, surtout son beau- frère Vania, sa fille Sonia et Astrov le médecin. Galin Stoev s’empare de ce classique du théâtre et le transpose dans un futur proche après une catas- trophe... Il crée la pièce à Toulouse au Théâtredela- Cité qu’il dirige avant de la présenter à l’Odéon.

Cette saison, trois metteuses en scène s’attaquent aux Géants de la Montagne, la pièce inachevée de Piran- dello, parue après sa mort en 1936 et qui raconte la quête, vaine, d’une comtesse pour jouer la fable d’un poète devant de mystérieux géants : Marie-José Malis à la Commune d’Aubervilliers, Marina Hands à la Comédie-Française et dès janvier Lucie Berelowitsch au Préau à Vire dont elle est la directrice.

Après sa formidable trilogie Des territoires, l’auteur et metteur en scène signe une nouvelle fresque contemporaine et un spectacle jeune public.

Ariane Ascaride, revient à un de ses auteurs fa- voris, le dramaturge et poète allemand Bertolt Brecht, dans un choix de textes qui met en lu- mière l’humanisme de cet écrivain. Une grande partie des textes sera chantée sur des musiques originales de David Venitucci.

Dans le droit fil de leurs précédents spectacles sur la négritude (Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre) et la guerre d’Algérie (Et le cœur fume encore), Margaux Eskenazi et Alice Carré proposent une pièce sur et autour d’un événement cen- tral : la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983.

Au théâtre Edouard VII, Gérard Jugnot et son fils Arthur jouent ensemble pour la première fois sur une scène. Dans une comédie de Lætitia Colombani, durant quelques mois – du 12 janvier au 15 avril – ils vont écrire une nouvelle page de leur relation filiale. Père et fils à la ville et à la scène : une nouveauté pour eux !

La pièce de Georg Büchner entre enfin au répertoire de la Comédie-Française. L’acteur y campe le révolutionnaire dans un texte puissant, entre poésie et politique.

L’auteur Olivier Dutaillis a donné corps à l’amitié entre Charlie Chaplin et Albert Einstein au fil de rencontres imaginaires, à la fois philosophiques et politiques. Jean-Pierre Lorit incarne, sous la direc- tion de Christophe Lidon l’acteur mythique.

Jusqu’à la dernière minute, Michel Leeb 75 ans a peaufiné sa comédie “singulière” baptisée Les Pigeons. L’ancien prof de philosophie, humoriste, chanteur, acteur et écrivain est aujourd’hui auteur d’une première pièce qu’il interprète aux côtés de Francis Huster.

Dans King Lear Syndrome, Elsa Granat s’inspire librement du chef-d’œuvre shakespearien pour disséquer, non sans humour, nos rapports avec le très grand âge, la déchéance physique et la mort.