Philippe Torreton

Avec l'ancien batteur de Téléphone, Richard Kolinka, et le multi-instrumentiste, Aristide Rosier, Philippe Torreton a créé un spectacle musical, à cheval entre le concert, le théâ- tre et la performance. L'enjeu ? Faire entendre les textes des Indiens d'Amérique qu'il mêle avec des poésies classiques et contemporaines sur une longue phrase musicale. Une façon d'aborder la question de l'urgence climatique et de repenser notre rapport à la na- ture. Alors que la France entière est sommée de rester cloîtrée chez elle, en plein confinement, il continue de répéter un spectacle dans des condi- tions étonnantes en espérant pouvoir le jouer...

"On ne pourra pas faire comme si tout ça n'avait pas existé"

"A Sarajevo, on jouait malgré les snipers"

Les derniers jours de Girls and Boys

Au CDN de Montreuil, Mathieu Bauer a très vite lancé des initiatives à destination du public. Parmi elles, un concours de nouvelles sur le thème d’un monde sans argent. Une idée inspirée par l’arrêt brutal de l’économie mais aussi par le spectacle de Christophe Meierhans Trials of money programmé en avril et qui n’a donc pu avoir lieu.

Consultante poétique

Cette année, comme beaucoup d’autres festivals, le Printemps des Comédiens n’aura pas lieu. Cette manifestation vient clôturer en beauté la saison théâtrale en juin à Montpellier, avec des créations d’artistes internationaux comme Romeo Castellucci, Warlikowski, ou Julien Gosselin. Avant de décider d’annuler l’événement, Jean Varela, le directeur du festival, et son équipe avaient mis en place une web radio pour accompagner le public le temps du confinement.

Mère au foyer

Pour son nouveau rendez-vous avec Marivaux, le directeur du Théâtre national de Toulouse, le Bulgare Galin Stoev, a réuni une troupe plutôt jeune : Maud Gripon, Thibaut Prigent, Mélodie Richard, Clémentine Verdier, Thibault Vinçon, Eddy Letexier, Léo Bahon. Tous au service d’une mise en scène centrée sur la manipulation des personnages.

Un auteur adulé et détesté

Pas adepte du “show must go on”

Très actif, le dramaturge suisse François Gremaud devait doublement occuper ce mois de mai la scène du théâtre de la Bastille à Paris. D’abord avec Phèdre ! d’après Racine dont il signe l’adaptation et la mise en scène et qui est joué par le magistral Romain Daroles. Puis, une œuvre chorale créée avec Michèle Gurtner et Tiphanie Bovay : trois pièces courtes Récital, Chorale et Les Potiers, produites par 2B compagny. "Nous formons un vrai collectif et additionnons la somme de nos trois imaginaires".

Marraine de la promotion 29 de l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne, la metteuse en scène, récemment nommée à la tête du Théâtre Gérard- Philipe, compte bien récolter les fruits de quatre années de transmission. Spectacle de sortie d’école, Le Ciel bascule devait s’appuyer sur cette écriture de plateau dans laquelle elle excelle.

Au mois de mai, David Farjon et la Compagnie des Légendes urbaines devaient présenter le troisième volet de leur travail sur la mise en récit de la banlieue et sa constitution en mythe...

Retour à la troupe