Confessions et réinventions

Apprendre, comprendre, aimer, explorer les possibles, se heurter à la réalité, se résoudre au deuil, essayer, rater, rater encore et essayer toujours : Pauline Bayle explore le difficile métier de vivre, entre incertitude et chaos.

Après une année marquée par le déménagement dans deux nouvelles salles, le Théâtre national de Nice affirme avec sérénité son ancrage pluriel et développe une série de rendez-vous généreux et ambitieux. Cultivant une joyeuse proximité avec le public, toujours en mouvement, l’institution niçoise tient le cap sans relâche : de mille manières, elle réenchante le monde et ouvre l’imaginaire.

Vincent Dedienne dans le rôle de Fadinard, des musiques du groupe Feu! Chatterton, Alain Françon à la mise en scène... Le Théâtre de la Porte Saint-Martin fait sa rentrée avec l’une des pièces emblématiques d’Eugène Labiche : Un Chapeau de paille d’Italie.

Après Anne-Marie la Beauté présenté en 2021 à La Colline, Yasmina Reza crée une nouvelle pièce à partir des personnages issus d’un chapitre d’un de ses romans, Heureux les heureux. « Jacob se vit en Céline Dion ou voudrait être la chanteuse, Philippe est un homme blanc qui s’identifie comme noir ou voudrait être noir. » Ils sont dans une maison de repos. À travers leur histoire, Yasmina Reza interroge « l’identité ou la différence – comme on voudra ».

Initialement créé dans l’atelier d’une ancienne Usine à Gaz dans la zone industrielle de Renens à l’Ouest de Lausanne, le TKM est un théâtre qui a une âme. Dans un quartier aujourd’hui en pleine reconstruction, le théâtre se plaît à préserver son identité attachée aux savoir-faire collectifs qui façonnent le théâtre, dans une atmosphère chaleureuse et ouverte au mystère de l’acte théâtral. Une maison habitée par le rêve partagé de la création, qui relie et réjouit artistes et publics.

Après un cycle de grands classiques, les Dramaticules reprennent leur alpenstock pour gravir le mont Analogue, adaptant le roman inachevé de René Daumal et continuant d’explorer l’art théâtral.

Spectacle merveilleusement subtil, La Concordance des Temps est un manifeste qui ne dit pas son nom, le fruit de l’expérience de Pierre Jean Bréaud et Guillaume Sendron, spécialistes du main-à-main et des portés. Prenant le contrepied de l’injonction à la virtuosité, le duo nous cueille avec ce bijou de sensibilité.

Pour la première fois, une chorégraphe et un interprète forment un binôme. La nouvelle codirection du CCN de Grenoble s’invente à travers les ambitions d’Aina Alegre et Yannick Hugron, qui portent haut et fort leurs singularités et marquent les esprits dès mi-septembre avec une nouvelle initiative, L’Impact Festival.