La rentrée classique

Jean Bechetoille met en scène le texte pétillant, sarcastique, caustique et follement drôle qu’il a écrit et dont il confie l’interprétation à six comédiens à l’immense et vivifiant talent. à découvrir absolument !

Zabou Breitman fait encore des étincelles avec Feydeau en signant une mise en scène pétillante et malicieuse de La Dame de chez Maxim, avec une distribution de haut vol.

Une magnifique et bouleversante épopée dans le dédale d’une mémoire qui se réinvente, interprétée par un très beau quatuor de comédiens. Assurément tout public !

Nicolas Lambert reprend l’intégral de son indispensable viatique politique et citoyen : pétrole, nucléaire et armes ; bleu, blanc et rouge. résistance, lucidité, humour et vigilance au cœur de « l’a-démocratie ».

Consacrée à l’écrivain polonais Witold Gombrowicz, la première édition du Festival des Formes Radicales aura lieu du 17 au 20 octobre, au Théâtre Elizabeth Czerczuk (T. E. C.) à Paris. En ouverture de ce nouveau rendez-vous de l’expérimentation théâtrale, la directrice du T. E. C. crée Yvona, un spectacle librement inspiré d’Yvonne, Princesse de Bourgogne.

En 1969 naissait le Théâtre National de Nice, tout nouveau Centre Dramatique National dirigé par Gabriel Monnet, figure de la décentralisation et inlassable curieux. 50 ans plus tard, alors que Muriel Mayette-Holtz, nouvellement nommée, succède à Irina Brook, le Théâtre poursuit ses missions de soutien à la création auprès de grands noms mais aussi de jeunes talents. Quant aux projets pédagogiques, ils impliquent intelligemment les élèves, et prolongent le désir artistique d’aiguiser le regard sur le langage, sur le monde et sur soi.

Dirigé depuis 2007 par Frédéric Bélier-Garcia, le Quai, Centre dramatique national d’Angers Pays de la Loire, s’affiche comme le fer de lance de la création dramatique dans le Grand Ouest et une institution culturelle de premier plan. Avec sa programmation pluridisciplinaire et son souci du collectif, le Quai est plus qu’un projet culturel : c’est un lieu de vie, de partage et de citoyenneté pour les artistes comme pour les spectateurs.

Impossible de ne pas croiser Jean-Baptiste André cette saison. 2019-2020 voit naître deux créations, et la poursuite d’un répertoire, dans des formats tout aussi inclassables qu’est l’artiste.

Doublé gagnant pour le hip hop

À l'Orchestre National d’Auvergne

Orchestre-résident à la Philharmonie de Paris, la formation francilienne est plus largement omniprésente dans toute la région Île-de-france où elle donne une centaine de concerts chaque année et déploie un ambitieux dispositif d’actions culturelles. Cette saison est marquée par le départ d’Enrique Mazzola et l’arrivée en qualité de directeur musical et chef principal du jeune chef américain Case Scaglione, un texan amoureux de l’Europe qui se définit volontiers comme un citoyen du monde.

Les meilleurs artistes investissent le Louvre et sa pyramide, le temps de 23 concerts qui nous emmèneront du Piémont jusqu’aux Pouilles.

La saison 2019-2020 verra fleurir de nombreux Parsifal en France, dont ceux de Strasbourg et de Toulouse. Deux salles, deux ambiances.

Théâtre total et opéra infernal

Tour d’horizon d’une programmation dominée par l’art lyrique avec de nouvelles propositions audacieuses et singulières dont un véritable ovni lyrique : Coronis, une zarzuela baroque mise en scène par Omar Porras et dirigée par Vincent Dumestre. également à l’affiche, une traversée informelle de l’histoire de l’opéra, de Tosca à Offenbach, d’une création de théâtre musical à la reprise de la production star de la maison, le désormais célèbre Ballet royal de la nuit réinventé par Sébastien Daucé.