On voulait quelque chose qui ressemble à ce qu’on vit de l’intérieur lorsqu’on est avec les athlètes. Et du coup, on trouvait intéressant de retranscrire cette proximité.
Horizons lointains
Enfer & Paradis
Justine Dupont
Toujours plus performante de saison en saison, Justine Dupont n’en finit plus de repousser les limites et faire trembler la planète surf de gros. Au terme d’un hiver copieusement fourni en houles massives sur le littoral portugais, la Française a notamment impressionné lors du Nazaré Challenge. Au point d’en décrocher plu- sieurs titres. Et si Justine Dupont était un « chicken » et n’aimait pas les grosses vagues ?
Historias de familia
Au large des côtes du Sahara occidental, des territoires insulaires volcaniques juste assez grands pour abriter un micro-climat et juste assez hospitaliers pour abriter les hommes, ont été éparpillés au gré des vents. Ce sont les îles Canaries. Au nord-est de cet archipel et à 70 miles nautiques de la péninsule marocaine du Cap Juby, Lanzarote est une petite île sub-désertique de 60 km de long et de seulement 25 km de large. Sur cette petite île, vit un petit garçon qui voit grand.
Lost in the Swell : Patalluvia
Le début de ce voyage commence il y a cinq ans, au retour de notre dernière aventure au Gabon. Comme souvent, ça commence par le survol des cartes satellites, à la recherche de traînées blanches dévoilant des vagues, pouvant générer un potentiel spot. Au travers des rencontres que nous avons faites lors des différentes projections de nos aventures, le public nous a souvent évoqué l’envie de nous voir galérer sous d’autres latitudes que les tropiques... Comprenez donc dans le froid !
Reconversion : la vague d’après
Comment va la vie quand la frénésie des compétitions se retire lentement, que les voyages deviennent rares et que les contrats de sponsoring arrivent à leur terme ? Com- ment réagir quand tout s’arrête, agir pour tourner la page d’une carrière sportive et élargir ses compétences pour donner une nouvelle trajectoire à son existence ? Choisie ou subie, manquée ou réussie, la reconversion est une étape majeure dans la vie d’un athlète. Cette phase obligatoire et délicate, qui caractérise le passage de la vie de sportif à la vie professionnelle, est une réalité brutale à laquelle les surfeurs sont plus ou moins préparés, et qu’ils abordent différemment selon leur âge, leur passé, leur entourage et leur état d’esprit. Avec cette série de portraits, nous donnons la parole à quatre surfeurs français, parmi les meilleurs de leur génération entre la fin des années 90 et l’orée des années 2000. Aujourd’hui coach, cadreur aquatique, architecte ou marketing manager, ils évoquent leur parcours et retracent leurs expériences.
Miky Picon
Global Sports Marketing Manager chez Quiksilver 41 ans, né à Casablanca (Maroc), Professionnel de 1993 à 2012, vit dans les Landes.
Laurent Pujol
Depuis plusieurs saisons, c’est un autre projet qui accapare son esprit et monopolise ses hivers : rendre sa grandeur à la vague gigantesque de Nazaré (Portugal) grâce à des images en haute-définition capturées depuis le line-up, sur un jet-ski.
Boris Le Texier
Didier Piter
Surf Coach
Sri Lanka
Après des années de guerre civile et un violent tsunami en Décembre 2004, le Sri Lanka a réussi à tourner la page et devenir en une quinzaine d’années, une destination qui séduit beaucoup de surfeurs du monde entier. Avec ses décors paradisiaques, son héritage culturel très riche et son peuple d’une gentillesse inégalable, cette île située au sud de l’Inde ne manque en effet pas d’attraits. Son exposition favorable aux houles de l’océan Indien lui offre également, selon l’époque de l’année, une multitude de vagues sur sa façade Est ou sur le sublime littoral Sud-ouest.
Duvi/Noa
Quoi de mieux qu’un Mimizanais pour parler d’un autre Mimizanais. C’est tout l’idée de ce portrait croisé. Mais c’est aussi l’histoire d’une génération qui sépare Vincent Duvignac et Noa Dupouy. Surf, doutes, objectifs, appréhensions... Les deux Landais ont accepté de jouer le jeu.
Maldives
Pour être honnête, ce premier boat trip post-confinement appelle pas mal de sentiments et d’interrogations contradictoires. Chez certains, le fait même d’envisager un surf trip parait déplacé. Hors de propos. Pour des raisons sanitaires évidentes (mise en danger de soi, des autres au sein du bateau, des locaux) mais aussi pour une question de respect : comment penser à faire un trip entre potes, récréatif, alors que la moitié de la planète est encore confinée ? On participerait presque à la propagation du virus sur des îles reculées et isolées !
Géométrie Variable
Voici sans doute un autre exemple de reconversion réussie. Celui du natif du Cap en Afrique du Sud, Sacha Specker. Champion du Monde de Bodyboard en 2012 (Drop Knee), cet amoureux de l’image, qui a même travaillé dans sa jeunesse comme assistant photo et lumière, s’est toujours trimballé boitier à la main... ou dans un caisson : « Aujourd’hui, je trouve la paix et la joie en immersion. Toujours en mouvement et toujours à la recherche d’une image unique à capturer. » Fin technicien, fervent adepte de l’aquashot, Sacha fige le temps, transformant un backwash en épine de glace ou une zone d’impact en vortex : « Ce n’est pas tant l’image ou la photo en elle-même qui me motive, mais plus le fait de ne pas savoir ce que je vais capturer quand je rentre dans l’eau. C’est ça qui donne un sens à mon travail. »
Wetsuits
Si, selon un proverbe finlandais, « le froid fait rentrer le porcelet à la maison », nul besoin de rappeler que l’eau froide fait quant à elle rentrer le surfeur dans sa combi. En attendant le plein hiver, voici un mini guide des dernières tendances histoire de préparer un minimum la saison.
J’ai testé le moussu à tout prix.
Si l’on en croit les dernières rumeurs, la planche en mousse, aka le moussu pour les intimes, c’est la tendance du moment, l’outil indispensable d’un été « surfistiquement » bien réussi. Chaque marque y va même de son propre modèle. Et c’est vrai qu’avec les dernières évolutions technologiques, les moussus d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec les planches en polystyrène des années 80’s. Oubliez les rails de 25cm d’épaisseur et les core aussi mous qu’une éponge à vaisselle. Barrels, turns, floater... Vous risquez d’être surpris par le potentiel de ces planches. Alors pourquoi se limiter aux petites conditions ? Et si le moussu était votre seule et unique board ? Le moussu à tout prix, c’est le défi que nous avons proposé à notre crash-testeur officiel.