Patrick Lonoh, alias Dr. Clean, a fait partie des Black Dragons, une des bandes anti-skinheads les plus violentes de Paris. De la première réunion jusqu’à la « guerre des gangs », il a tout connu.
Complètement normal
Chasseur de Skins
A la limite du supportable
Easy listening ou rock deviant ?
Glory Owl
Trash et méchants
A fond la vie avec J-C
Depuis que je suis enfant, nous traversons le même village en allant à la mer. Et depuis toujours, il y a un arrêt obligatoire devant une maison. Sa maison. Elle inquiète parfois, amuse souvent. Mais dans tous les cas, elle interroge forcément.
Pop Corn
Le quatrième mur dans le cinéma extrême
Sadique Master
Tinam Bordage, alias Sadique Master, est un passionné. vingt-et-un ans, « autodidacte », il a arrêté ses études il y a cinq ans et vit chez ses parents, sans pour autant rester affalé dans l’obscurité de sa piaule. Un recueil collectif de poésie, de nouvelles et d’aphorismes, il fait tourner le site internet Sadique Master — « l’un des seuls du genre au monde » dit-il. Sur le feu, il y a aussi un livre consacré au cinéma underground extrême qui arrive début 2016 chez Camion Noir, un roman — suspendu jusqu’à nouvel ordre, et une deuxième édition du Sadique Master Festival en mars prochain à Paris. Sur Facebook, ses posts sardoniques n’ont rien à envier aux strips de Glory Owl et lui valent des suspensions de compte très régulières. Bref, le jeune est à fond, et ça méritait quelques questions.
La mort en talons aiguilles
La petite barbare, Astrid Manfredi
Les contes de la Perche
Dans l'univers festif, l'usage récréatif de la drogue est un acte anodin. Pendant l'adolescence, il arrive que des jeunes, majoritairement des garçons, deviennent des consommateurs réguliers. Certains sortiront de cette période avec des souvenirs brumeux avant de quitter brutalement leurs mauvaises habitudes, d’autres ralentiront leur consommation pour la rendre occasionnelle. Une minorité en gardera des séquelles. Voici leurs histoires...
Le leurre de la liberté sur Internet
C'est l'histoire d'une utopie qui s'est heurtée à la dureté du système qu'elle voulait assouplir. En mai dernier, Ross Ulbricht a été condamné à vie pour avoir fondé et fait prospérer dollars et bitcoins sur le darknet grâce à son supermarché de l'illégalité, Silk road.
Profession reporter
Au Mexique, la guerre des cartels semble avoir échappé à tout contrôle. Les bavures des militaires et de la police répondent à la violence des narcos. En première ligne de ce conflit, la population et les journalistes, dans le viseur pour un article ou une photo. Nombreux sont ceux qui arrêtent de toucher aux affaires sensibles. Mais d'autres continuent malgré le danger. De l’amour du risque au civisme ordinaire, ces reporters ont fait face à des menaces de mort dans les zones les plus sensibles du pays.
Les portes de la réalité
Un jour de mai 1953, l’écrivain anglais Aldous Huxley se livre à une expérience inédite. Il ingère de la mescaline, la substance psychotrope issue du cactus mexicain peyotl. Pour, selon les mots de William Blake, ouvrir « les portes de la perception » et tenter de percevoir toute chose, « telle qu’elle est, infinie ».
La merveilleuse de Miu Miu
Shangai, Septembre 2015
Chef, un Radikal
Le radicalisme, vaste thématique choisie pour ce dernier numéro de Story Teller. Dans l’article qui suis, je n’évoquerai pas une énième fois les fous d’Allah, de Jésus ou de quelqu’autre divinité. Je n’oserai pas non plus m'aventurer dans les méandres de la politique, de droite comme de gauche.
Herbivores et fiers de l’être
On les assimile à des mangeurs de salade un peu fêlés, des hipppies sur le retour ou d'insupportables bobos. Occasionnellement leur discours se fait entendre — comme lors de la parution de la vidéo choc tournée dans un abattoir d'Alès — mais plus souvent les végétariens suscitent sourires en coin, moqueries et agressivité. À croire que leurs convictions, pourtant variables, dérangent le commun des carnivores. Vivre en société en refusant de consommer de la viande, c'est se démarquer, et risquer l'exclusion. « Extrémistes », le mot est lâché. Sauf qu'à ce petit jeu, végétariens et omnivores se renvoient la balle.
Le nouveau visage du culturisme au féminin
Alors que je vogue lentement vers la trentaine, le culte de la « healthy attitude », savoureux cocktail de fitness et de menus végan, gagne peu à peu mes amies. Elles troquent leurs escarpins contre des baskets. Préfèrent une tisane au rosé. Bannissent le gluten. Se lancent dans des « 30 days squat challenge » en plein dîner. S’essaient à d’obscurs exercices de gym suédoise, d’aquabiking ou de bikram yoga. Objectifs ? Sculpter son corps pour être en meilleure santé et, surtout, se dépasser, sans cesse. Pour mieux comprendre ce phénomène, je me suis interrogée sur sa forme la plus extrême : le culturisme féminin. J’ai rencontré Christelle Martin, championne de France de culturisme « athlétique », nouvelle catégorie moins masculine, plus « naturelle ».