Solitudes

Zoom

par Nicolas Lévesque

Le 21 août 1909, Freud s’embarquait sur le George Washington, paquebot en route vers New York. En voyant apparaître la statue de la Liberté, il dit à Jung et à Ferenczi : « Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste. » En 2020, cette blague créerait un malaise. Das Unbehagen.

Devenir responsable en dix questions

par Cassie Bérard

Responsabilité et solitude vont-elles de pair ?

De l’autre côté de l’écran

par Laurence Pelletier

Le 19 mars 2020 paraissait dans la section « Opinion » du New York Times un texte de l’autrice et essayiste britannique Olivia Laing, intitulé « How to Be Lonely. It’s not just a negative state to be vanquished. There’s magic in it too ». Reprenant certaines des idées qui ont guidé l’écriture de son essai, The Lonely City : Adventures in the Art of Being Alone, Laing resitue sa réflexion sur la solitude dans le contexte de la pandémie mondiale de COVID-19. « We’re all cut off from each other », écrit Laing, « trapped inside the walls of our own domestic space [...]. The seething city is on lockdown [...]. One of the inevitable costs will be an increase in our loneliness. » La solitude est devenue un état généralisé. L’une des choses que la pandémie a mises en évidence est l’angoisse liée à l’isolement, mais également le besoin urgent de maintenir le contact, de demeurer connecté.e.s aux autres et au monde extérieur. C’est selon ce mouvement paradoxal d’un retrait nécessaire, parfois inévitable, d’une communauté que l’on désire désespérément retrouver que se déploie l’aventure à laquelle nous convie Laing. Dans la nuance de celle qui est à la fois ou alternativement « alone » et « lonely », la solitude s’éprouve comme une façon de lire, d’écrire, de regarder.

Solitudes augmentées

par Eugénie Matthey-Jonais

En savoir trop, David Bélanger

par Jérémi Perrault

Survivre aux événements

Presque plus rien

par Céline Huyghebaert · visuels: Sophie Jodoin

C’est de cette manière que s’ouvre Les années d’Annie Ernaux. Toutes les images de sa vie s’effaceront d’un seul coup, comme se sont noyées dans l’oubli les images des autres qui l’ont précédée.

Mirabilia de Vincent Lambert

par Isabelle Décarie

Vivre par accident

Louis Dantin

par Marilyne Lamer

Épistolier

Mathieu Arsenault

par Rebecca Leclerc

Le récent sacrifice

Valérie Lefebvre-Faucher

par Camille Toffoli

Procès verbal