Le génial fils spirituel de Montaigne et de Schopenhauer avait de la surface.
M la Maudite
Thomas Bernhard, je te flinguerai !
Moi je ne sais pas, mais vous?
L’anaphore n’est pas seulement une figure de style, c’est aussi un style de gouvernement. On se souvient de « Moi, Président… », asséné quinze fois de suite par François Hollande lors de son débat télévisé contre Nicolas Sarkozy. Avec lui, tout serait plus propre, plus blanc, plus transparent. On connaît la suite. Beaucoup des petits copains de la promotion Voltaire de l’ENA, à l’exception bien sûr de Dominique de Villepin, ont trouvé pantoufle à leur pied. Même la belle Ségolène, à qui un poste de consolation pour répudiation a été consenti à la Banque Publique d’Investissement. Quant aux parlementaires socialistes, ils veulent bien se priver de quelques babioles, mais de là à rendre public leur patrimoine, à renoncer au cumul de leurs mandats et à tirer un trait sur leur régime de retraite dérogatoire, il y a un pas que bon nombre d’entre eux ne veulent pas franchir. Donc, disais-je, une autre anaphore rythme la geste élyséenne. C’est le « Moi, je ne sais pas, mais vous ? ». Débordé par ses propres inconséquences ou incohérences, comme par celles de son gouvernement, et en digne héritier du petit père Queuille, « Moi, Président… » décide, le plus souvent, de ne pas décider. Et confie le soin à des commissions, missions et autres comités Théodule de le faire pour lui ou ses ministres : sur la taxation à 75 % des clubs de football (Glavany), l’intégration (dossier confié à des associatifs), la moralisation de la vie publique (Jospin), la croissance (Gallois), la réforme pénale (conférence de consensus)…
La fureur de mourir
Il fut l’un des plus attachants poètes de la seconde vague du surréalisme.
Extases et chimères de l’amour courtois
Un beau roman de Joël Schmidt avec un Tristan et une Yseult modernes.
M. la Maudite
Claude Delay nous explique que Marilyn était attirée par la lettre M (aime !) comme un aimant.