Pierre Izard, (27.04.1906, Lausanne - 08.03.1998, Pully) a œuvré dès 1928 et jusqu’à son dernier souffle comme photojournaliste et maître du noir et blanc. Témoin le plus vif de son époque, il a marqué et écrit l’histoire de la presse illustrée en Suisse à travers une immense production par ses reportages sur les gens d’ici et d’ailleurs, sur les grandes heures de la vie civile et militaire. Proche des humbles, soucieux des vieux métiers, des changements de tout ce qui roule et vole, il a façonné notre regard, écrit nos manuels d’histoire avec allégresse et humour, pendant près de sept décennies, avec un penchant pour les instantanés de sa ville natale. La fondation Pierre Izard sise à Lausanne assure à travers livres et expositions la mise en valeur de ses archives depuis 1992.
Chroniques lausannoises
Chroniques lausannoises
Mémoires d’un monde disparu
Carrefour de l’Eurasie depuis quatre millénaires, le Xinjiang regorge de ressources naturelles. C’est l’un des points stratégiques des nouvelles routes de la soie, une pièce maîtresse du grand «rêve chinois» de Xi Jinping, sur l’autel duquel le parti a décidé de sacrifier un peuple entier, les Ouïghours. Ainsi que le révèle l’édifiante enquête de la journaliste française spécialiste de la question ouïghoure Laurence Defranoux, dont nous publions ici un extrait. Une tragédie qu’a immortalisée le photographe et sociologue suisse Werner Haug en 2003, à une époque où, malgré les destructions à grande échelle, la population ouïghoure vivait encore selon ses traditions. Regards croisés.
L’homme qui a grandi sous les glaciers
Sepp a trait sa première vache à l’âge de quatre ans. A six ans, il a été confié à sa marraine Antonia pour l’aider sur l’alpage de Rossbodustaful à près de 2’000 mètres d’altitude.