Peu après le début des hostilités, les Allemands bombardent le 19 septembre 1914 la cathédrale de Reims, joyau de l’art gothique où étaient couronnés les rois de France. Sa charpente prend feu et le plomb de la toiture entre en fusion. L’édifice manquera de disparaître. Albert Londres, sur place, narre cet épisode traumatisant pour la population française dans son premier reportage. Sa série d’articles sur ce bombardement sera remarquée et lui permettra d’accéder à la notoriété.
Albert Londres, prince des reporters
Ils bombardent Reims...
Albert Londres
Inédit
Du bagne aux ténèbres de l’eldorado
Après avoir couvert quelques guerres, je me retrouvais au milieu du poumon de la planète, l’Amazonie, cinq millions de kilomètres carrés avec sa pègre, ses repères de brigands et villages clandestins de chercheurs d’or en armes où peu de gens s’aventuraient.
Un trou dans l’eau...
Albert Londres meurt la nuit du 15 au 16 mai 1932 dans l’incendie du Georges Philippar, au retour de Chine où il avait effectué une enquête qu’il qualifiait lui-même d’explosive. Que s’est-il passé cette nuit funeste, à la corne de l’Afrique?
Dans les coulisses du prix Albert Londres
Avant d’être le président du prix Albert Londres, j’en ai été le lauréat en 1991. Une histoire qui commence une année auparavant à Moscou en quête d’un agent soviétique au service de la France mystérieusement disparu...
Ma route d’Orient
Ma route d’Orient commence en Arabie saoudite en 1970. En voyant débarquer les milliers de pèlerins de La Mecque sur les rives de la mer Rouge, j’ai fait le vœu d’aller à leur rencontre dans leurs pays respectifs. Cet itinéraire m’a conduit de la guerre du Kippour à celle du Liban, du conflit israélo- palestinien à la révolution iranienne, des maquis d’Afghanistan à la révolte des Ouïghours de Chine. J’en paierai le prix fort avec mon équipe par une tragique prise d’otage au Liban en 1986. Mais pareille épreuve ne m’a pas fait passer le goût de l’Orient et de l’image. Bien au contraire.
Toutes les histoires méritent d’être racontées
A l’heure où tout le monde sur Twitter commente, juge, conspue, Albert Londres me rappelle que mon métier de reporter, ce n’est pas de commenter, juger, conspuer. Mais d’aller sur le terrain. Ce qui ne veut pas dire qu’on prétend être objectif.
Le luxe de la lenteur
Le luxe de la lenteur. Pourquoi donc le nom d’Albert Londres, décédé en 1932, résonne-t-il encore aujourd’hui comme «une invitation au voyage, une ouverture sur le monde, une envie d’ailleurs»? Comment ce poète raté, mais grand reporter d’exception est-il resté dans nos mémoires? En quoi Londres est-il le pionnier du journalisme littéraire que nous aimons tant? Entretien avec Benoît Heimermann, auteur de la biographie Albert Londres, la plume et la plaie.