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Dominique Lentin

par Philippe Robert

C'est avec le groupe expérimental Dagon que le batteur Dominique LENTIN commence sa carrière musicale en 1970. L'aventure dure cinq ans pendant lesquels la formation s'illustre, entre autre, au vernissage de l'exposition d'Andy Warhol au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. En 1975, Dominique LENTIN intègre Kool Gool avec le guitariste Pascal Bréchet puis rejoint la région stéphanoise où, avec le saxophoniste Bruno Meillier, il devient un des piliers locaux de la scène des musiques innovatrices.

Toshimaru Nakamura

par Michel Henritzi

Pour tenter de définir les approches sonores récentes de la scène d'improvisation de Tokyo, la critique anglaise a inventé le concept de musique "Onkyo". Qu'on pourrait traduire littéralement par "son" ou "acoustique", musique qui placerait le son pur au centre du processus créatif, dans son abstraction. Terme générique qui recouvre les expériences musicales d'Otomo Yoshihide, de Sachiko M, de Yoshimitsu Ichiraku, de Taku Sugimoto ou de Toshimaru NAKAMURA.

Michael Northam

par Frédéric Claisse

MNORTHAM, c'est bien sûr Michael NORTHAM, musicien américain qu'on connaissait pour son travail en collaboration avec son comparse John Grzinich, en formation plus large au sein de ERG (qui inclut également Josh Ronsen et Seth Nehil), ou avec ORA (le projet formé autour de Andrew Chalk et Darren Tate).

Jonathan Kane

par Philippe Robert

5'il a été tour à tour qualifié de "volcanique" et de "phénomène" (sous-entendu increvable) par le Village Voice et le magazine Rolling Stone, c'est que Jonathan KANE n'est pas un batteur comme les autres. En deux mots, il fit d'abord ses classes dans une formation de blues souvent programmée en première partie de quelques monstres sacrés avant de découvrir le noise et la musique industrielle, et d'associer sa voix à celle de Michael Gira alors en train de monter les Swans.

Xper.Xr.

par Michel Henritzi

John Oswald a défini le concept de musique plunderphonique* pour ce qui est devenu un acte de guérilla électronique joue et diffusé dans une perspective anti-copyright. Si l'industrie du spectacle produit, organise et diffuse largement le recyclage de ses marchandises culturelles démodées, à travers toutes sortes de stratégies commerciales et médiatique (de la mise sur le marché d'une technologie d'échantillonnage, à la hype orchestrée du remix, en passant par le marché des compilations toujours plus définitives et de la re-masterisation), toutefois elle en réclame à chaque fois le prix et encaisse autant de plus-values qu'elle produit de nouveaux supports et orchestre de nouveaux revivals.